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Anne Sila et le Magnetic Orchestra envoûtent Jazz à Vienne

La violoncelliste et chanteuse Anne Sila était accompagnée du Magnetic Orchestra. Ils ont su nous emmener dans leur univers poétique aux influences transatlantiques. Hier soir, un air de Broadway a soufflé sur la scène antique de Jazz à Vienne.
Article rédigé par franceinfo
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Pour Jazz à Vienne, la violoncelliste et chanteuse Anne Sila était accompagnée du Magnetic Orchestra 
 (Marion Tisserand)

Direction Broadway

Les trois musiciens du Magnetic Orchestra entrent d’abord seuls sur scène pour une introduction très "jazz". Puis, la discrète Anne Sila entre sur scène. Si ses pas sont timides, le public la remarque tout de suite. Vêtue de noir, Anne Sila rayonne. Elle attend quelques secondes puis se met à chanter. Direction Broadway ! La jeune-femme qui a vécu plusieurs années à New-York nous transporte immédiatement dans l’univers fabuleux du jazz new-yorkais. Elle se met face au batteur pour un duo mémorable. Sur scène, Anne Sila est pétillante et communique cette énergie qui lui est si particulière.
Anne Sila chante à Jazz à Vienne
 (Marion Tisserand)
Dans une générosité qui lui est propre, Anne Sila laisse toute la place aux musiciens qui l’accompagnent. Avec une aisance déconcertante, elle multiplie les longues notes, des plus graves au plus aigües. Point d’orgue de la soirée, ils reprennent en musique le célèbre poème de Victor Hugo écrit pour sa fille disparue, "Demain dès l’aube". La scène est désormais plongée dans la nuit. Anne Sila chante ces vers et le public boit ses paroles. Puis, la lumière s’éteint et un "Anne Sila on t’aime" retentit.

En osmose 

Quand Anne Sila et le Magnetic Orchestra se sont rencontrés il y a quelques années, ça a été un véritable coup de foudre artistique. Depuis, ils ne se sont plus quittés. Et cela se voit.
Autre moment fort de la soirée, Anne Sila interprète l’un de ses titres phares, "Tends-moi les bras" dans un piano-voix très séduisant. Le public prend part à une véritable envolée lyrique dans laquelle la formation classique de la jazzwoman se fait ressentir. Puis, elle se retire humblement et le batteur offre au public déjà conquis un long solo très applaudi. Ils sont acclamés et le sourire aux lèvres, la chanteuse s’adresse au public "Malheureusement, on n’a pas trop de temps".
Anne Sila et le Magnetic Orchestra
 (Marion Tisserand)
Il est déjà tard mais les musiciens reviennent pour un dernier morceau. Ils offrent pour ce final une reprise d’Edith Piaf en anglais façon Norah Jones. Tout en retenue, la chanteuse se dévoile  "If you love me I don’t care". Le public est debout, l’acclame. Mais c’est déjà fini, les techniciens entrent sur scène pour préparer le concert d'Emile parisien et Vincent Peirani. Ils se font gentiment huer. On en demande encore… Et c’est sur cet "Hymne à l’amour" que se finit le concert.

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