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A Arnage, Otis Taylor met le 4e festival SoBlues "en trance"
Créateur du "trance" blues, un blues répétitif, l’Américain Otis Taylor a ouvert le 4ème festival SoBlues du Mans. Fin du festival le 22 novembre.
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"Ma musique fait rapidement perdre aux gens la notion du temps" explique Otis Taylor dans ce reportage.
Reportage : Thierry Fourmy, Marc Yvard et Joël Cullerier Otis Taylor qui vit aujourd’hui dans le Colorado est venu au monde il y a 66 ans et au blues presque en même temps. Un blues authentique venu de la rue, la rue de son enfance à Chicago. Un blues qu’après l’avoir entendu, il a commencé à jouer au banjo en allant au lycée. Après une période en creux de vague, il est revenu sur le devant de la scène, des scènes mondiales même. Otis Taylor est à l’origine et aujourd’hui l’un des quelques rares interprètes du trance-blues, un blues aisément reconnaissable qui repose sur une rythmique syncopée produite par un instrument ou un sample électronique s’appuyant sur quelques accords répétitifs qui tournent en boucle. Ce qu’explique Otis Taylor: "La musique vaudoue repose sur des rythmes de percussions qui mettent tout le monde en transe. Cette musique repose sur le principe de répétition qui fait rapidement perdre aux gens la notion du temps". A cette musique s’ajoutent des textes qui évoquent la dure réalité de la vie, celle de la communauté noire en particulier. Ses thèmes de prédilection: le racisme, le meurtre, le racisme la pauvreté et le besoin de rédemption. Eh oui, c’est du blues, que voulez-vous !
Le festival SoBlues se poursuit jusqu’au 22 novembre au Mans (Sarthe)
Reportage : Thierry Fourmy, Marc Yvard et Joël Cullerier Otis Taylor qui vit aujourd’hui dans le Colorado est venu au monde il y a 66 ans et au blues presque en même temps. Un blues authentique venu de la rue, la rue de son enfance à Chicago. Un blues qu’après l’avoir entendu, il a commencé à jouer au banjo en allant au lycée. Après une période en creux de vague, il est revenu sur le devant de la scène, des scènes mondiales même. Otis Taylor est à l’origine et aujourd’hui l’un des quelques rares interprètes du trance-blues, un blues aisément reconnaissable qui repose sur une rythmique syncopée produite par un instrument ou un sample électronique s’appuyant sur quelques accords répétitifs qui tournent en boucle. Ce qu’explique Otis Taylor: "La musique vaudoue repose sur des rythmes de percussions qui mettent tout le monde en transe. Cette musique repose sur le principe de répétition qui fait rapidement perdre aux gens la notion du temps". A cette musique s’ajoutent des textes qui évoquent la dure réalité de la vie, celle de la communauté noire en particulier. Ses thèmes de prédilection: le racisme, le meurtre, le racisme la pauvreté et le besoin de rédemption. Eh oui, c’est du blues, que voulez-vous !
Le festival SoBlues se poursuit jusqu’au 22 novembre au Mans (Sarthe)
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