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Une Techno Parade 2013 sous la grisaille et la pluie
Bravant une bien triste météo, la Techno Parade 2013, qui fête quinze ans de combat en faveur des musiques électroniques, a mené à Paris son joyeux cortège entre la place de la République et la place d'Italie, via la Bastille. Des dizaines de milliers de personnes y ont assisté.
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Treize chars et leurs "sound systems" dévolus à différents courants de la musique techno, ont emprunté un parcours de 5 km sous un sacré déluge de décibels. Derrière une banderole "Laissez-nous danser", les anciens ministres Jack Lang, à l'initiative de la première Techno Parade en 1998, et Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate UMP à la mairie de Paris, avaient ouvert la marche aux côtés des responsables de l'association Technopol et d'Antoine Baduel, président de FG, radio pionnière des musiques électroniques en France.
Michel Robitaille, délégué général à Paris du Québec - la scène électronique de Montréal étant l'invitée officielle cette année de la Techno Parade-, était également présent. En revanche, la ministre de la Culture Aurélie Filippetti s'est désistée à la dernière minute "pour des questions d'agenda en raison des Journées nationales du Patrimoine".
Emettant un gros déluge de décibels, les chars s'étaient regroupés en milieu de matinée autour de la place de la République fraîchement rénovée et transformée en discothèque géante à ciel ouvert. La foule joyeuse, composée d'une majorité de jeunes et d'adolescents, s'est mise en marche vers 14H.
La première Techno Parade, plus grand festival de rue en France consacré aux musiques électroniques, s'est déroulée le 19 septembre 1998, sur le modèle de la Love Parade de Berlin, pour protester contre l'annulation de nombreuses "rave parties". "Il y a quinze ans, la musique électronique était comme la musique du diable. En réalité, c'était l'ignorance, la méconnaissance, la peur. L'idée de la Techno Parade a été lancée pour que la musique électronique sorte de l'ombre et conquiert la cité. Quinze ans après, c'est fait. La peur a reculé, les artistes français sont là et sont reconnus dans le monde entier", s'est réjoui Jack Lang auprès de l'AFP.
Parmi les stars des platines ayant participé au défilé, figuraient Michael Canitrot, Antoine Clamaran, Jay Style, les Tunisiens de "Sound of Carthage" mais aussi l'Espagnol Samyx qui promettait une techno tribale, et le collectif Audiogenic, première structure historique fédérant la "hard electronic music".
Michel Robitaille, délégué général à Paris du Québec - la scène électronique de Montréal étant l'invitée officielle cette année de la Techno Parade-, était également présent. En revanche, la ministre de la Culture Aurélie Filippetti s'est désistée à la dernière minute "pour des questions d'agenda en raison des Journées nationales du Patrimoine".
"Si les musiques électroniques sont aujourd'hui reconnues, il reste encore quelques élus à convaincre en régions. Le combat continue aussi afin d'amplifier le son des moins visibles. La techno, ce n'est pas seulement les Djs stars", a souligné auprès de l'AFP Tommy Vaudecrane, président de Technopol qui a créé la parade parisienne sous l'impulsion de Jack Lang.
Une foule joyeuse, majoritairement jeuneEmettant un gros déluge de décibels, les chars s'étaient regroupés en milieu de matinée autour de la place de la République fraîchement rénovée et transformée en discothèque géante à ciel ouvert. La foule joyeuse, composée d'une majorité de jeunes et d'adolescents, s'est mise en marche vers 14H.
La première Techno Parade, plus grand festival de rue en France consacré aux musiques électroniques, s'est déroulée le 19 septembre 1998, sur le modèle de la Love Parade de Berlin, pour protester contre l'annulation de nombreuses "rave parties". "Il y a quinze ans, la musique électronique était comme la musique du diable. En réalité, c'était l'ignorance, la méconnaissance, la peur. L'idée de la Techno Parade a été lancée pour que la musique électronique sorte de l'ombre et conquiert la cité. Quinze ans après, c'est fait. La peur a reculé, les artistes français sont là et sont reconnus dans le monde entier", s'est réjoui Jack Lang auprès de l'AFP.
Parmi les stars des platines ayant participé au défilé, figuraient Michael Canitrot, Antoine Clamaran, Jay Style, les Tunisiens de "Sound of Carthage" mais aussi l'Espagnol Samyx qui promettait une techno tribale, et le collectif Audiogenic, première structure historique fédérant la "hard electronic music".
Technopol prolonge la fête à partir de lundi, jusqu'au 22 septembre, avec la "Paris Electronic Week" conçue comme un parcours artistique et pédagogique.
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