The Irrepressibles, quand la pop devient baroque
C'est le festival des Inrocks qui le premier, en novembre 2009, a fait connaître au public français les inclassables Irrepressibles. Pour ceux qui n'y étaient pas, nombreux, la découverte a lieu en ce moment. Certes, le groupe composé d'une dizaine de musiciens existe depuis 2003, mais il a construit des spectacles sur scène, en Grande-Bretagne, sans jamais enregistrer. Il faut dire que le concert vaut autant pour le son que la vue. Pour les oreilles, disons qu'il s'agit bien de pop, mais qu'il n'y a pas de guitare électrique ou de batterie. On entend des violons, des violoncelles, des hautbois, cymbales, et quantité d'autres instruments classiques. La voix de Jamie Mc Dermott envoie aussi loin qu'un Freddy Mercury ou un Buckley disent certains. Quant au visuel, on tombe carrément dans le baroque et la vraie construction scénique avec des costumes improbables, des postures dignes de la danse ou du théâtre, et des messages ambigus, à la Bowie. Désormais un album existe, il s'appelle Mirror Mirror. A écouter, avant de découvrir bientôt ces phénomènes sur scène.
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