Timothée Régnier rôde en musique comme il traverserait les contrées des Hauts de Hurlevent. Le personnage est à la hauteur de sa musique, on parle d'ailleurs un peu partout de son allure de géant un peu dandy, un peu gauche, un peu faux Cure. Certes, on peut avoir envie de le coller dans l'agaçante mouvance Jane Austen qui envahit pages et écrans, mais il y a un peu plus dans Rover, sa formation musicale. Il y a des influences qui tirent vers Bowie, ou Radiohead. Ou tout simplement une voix qui erre entre ténèbres et cristal, une tessiture étonnante d'amplitude. Et du talent.
Fils d'expatriés, Timothée Régnier a vagabondé un peu partout (Etats Unis, France, Suisse, Allemagne puis le Liban où pendant 3 ans il joue dans une formation de punk rock). C'est une fois échoué en Bretagne après un problème de visa, qu'il commence à travailler sur son projet, Rover.
Le single Aqualast, sorti sur un EP en octobre 2011, n'est pas passé inaperçu. L'album, "Rover" est sorti récemment chez Cinq 7/Wagram.
Rover en concert:
Le 27 mars, à la Maroquinerie, Paris-20e ; le 31, à Ris-Orangis ; le 4 avril, à Clichy ; le 12, à Châtenay-Malabry ; le 14, à Blois ; le 19, à Bordeaux.
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