Cet article date de plus de douze ans.
Himitsu' Gensô : une Grenobloise s'essaie à la culture des jeunes Japonais
France 3 Grenoble dresse le portrait de Himitsu' Gensô. Cette jeune française de 21 ans est passionnée de culture japonaise depuis l'adolescence. Elle en a fait un look, et désormais de la musique. Elle se lance dans le visual Kei, un courant musical typique du Japon d'aujourd'hui. Prochains concerts à Echirolles le 25 février et le 4 mars 2011 à l'Artist Studio.
Publié
Temps de lecture : 1min
L'adolescence nippone fascine, et fait des émules et des fans en France. Il suffit pour le constater de se pencher sur les innombrables forums et blogs : ce qui attire, c'est la liberté totale dans le look, l'esthétisme acidulé, l'androgynie... Tout cela est vrai, et cette culture ne se contente pas de l'apparat. Des courants musicaux originaux et des graphismes passionnants naissent aussi. Mais tout cela masque une génération unique au monde, en proie à des tourments jamais constatés ailleurs. Ainsi, la presse mondiale relate que depuis une quinzaine d'année, les actes de violences sont de plus en plus nombreux chez les jeunes. Le taux de dépressions dès la sortie de l'école primaire est surprenant aussi : 1 adolescent sur 10 en est atteint. Le temps de sommeil est minimaliste : 3 à 4 heures par nuit, il faut sans cesse solliciter l'enfant et l'adolescent pour le rendre performant, c'est la règle. Cela a donné une maladie unique : 270 000 jeunes vivent prostrés chez leurs parents, refusant tout contact social.
Le tableau est sombre. Il n'empêche, si vous voulez voir de près à quoi ressemble le "Visual Kei" made in Japan, ce mélange de look et de musique, sachez que l'un des groupes phares de ce courant, les "D", sera en tournée en Europe au mois de mai 2011. Il jouera au Divan du Monde à Paris le 7, et au Marché Gare à Lyon le 14.
A voir aussi sur Culturebox :
- Japan expo : pop et mangas avec les Morning Musume
- Voyage au pays du manga
- Le Printemps de Bourges aux couleurs du Japon
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.