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D'Angelo : un live d'une heure à l'écoute !

Le chanteur et musicien américain D'Angelo, dont le Zénith de Paris a eu les honneurs dimanche 29 janvier, n'a pas loupé son retour (voir notre compte-rendu et les vidéos ci-dessous). Aux Etats-Unis, où les fans ont les yeux tournés vers l'Europe en attendant le come-back du soul brother, quelqu'un a eu la bonne idée de compiler 15 titres Live de D'Angelo enregistrés au fil du temps.
Article rédigé par franceinfo - Laure Narlian
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 3min
Le chanteur américain D'Angelo.
 (STAN HONDA / AFP)

Le site Okayplayer a eu l'idée de la Mixtape. Et c'est le Dj et producteur Sam Champ qui l'a réalisée. Comment ? D'abord en collectant minutieusement les live enregistrés sur différentes scènes mondiales ayant émergé sur internet ces dernières années. Puis en les assemblant en un mixe apparemment sans couture. L'impression est vraiment celle d'un concert enregistré, un genre de fantasme idéal propre à faire chavirer tous ses admirateurs. Conçue par les Américains pour patienter, cette mixtape est aussi idéale pour prolonger la grâce de son concert. Ecoutez.

D'Angelo Live Compilé et Mixé par Sam Champ pour Okayplayer

Retour sur les temps forts du concert au Zénith
Absent des scènes depuis une dizaine d'années, D'Angelo a prouvé dimanche 29 janvier au Zénith de Paris qu'il n'avait rien perdu de sa superbe. Souriant, beau comme un astre et moins empâté que certaines photos volées l'avaient laissé penser ces dernières années, il a d'abord prouvé que sa magnifique voix de velours sachant grimper dans les aigus princiers et rugir à la James Brown est intacte. Mais aussi qu'il est toujours un maître à la guitare et aux claviers. Et enfin qu'il nous a beaucoup manqué.

Entouré d'une dizaine de choristes et musiciens, dont le bassiste Pino Palladino qui l'accompagnait déjà lors de son impérissable concert au Grand Rex en 2000,  le funky man a pioché dans son répertoire, c'est à dire ses albums "Brown Sugar" (1995) et "Voodoo" (2000), l'essentiel des chansons de ce concert de plus de 2h15. Si "Chicken Grease", toujours aussi torride, restait conforme à l'original,  d'autres ont donné lieu a des versions plus audacieuses, à l'instar de l'échevelé "Brown Sugar" au rappel.

"Untitled (How Does it Feel)" au Zénith de Paris

Alors que l'on attend depuis douze ans son troisième album,  la poignée de nouveaux titres qu'il a dévoilés, dont le ravageur "Sugar Daddy", présagent d'une bonne suprise pour le printemps.

Le ravageur et encore inédit "Sugar Daddy"

Une grosse poignée de classiques ont été expédiés en medley, au coeur du concert, D'Angelo seul aux claviers. Les éventuels regrets ont été balayés en clôture de cette série avec le chavirant "Untitled (How Does it Feel)" en duo avec le public, invité à faire les choeurs. Autre temps fort, lorsqu'il est revenu au rappel avec une guitare acoustique en bandoulière pour jouer "Space Oddity" de David Bowie.

Outre James Brown, Prince, George Clinton et Jimi Hendrix, tous convoqués en filigrane, il faut donc désormais ajouter le Thin White Duke a la synthèse dévastatrice de D'Angelo. Ca promet.

"Space Oddity" (reprise de David Bowie)

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