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Dixième année de baisse pour la musique enregistrée en France

Le marché de la musique enregistrée en France a connu sa dixième année consécutive de baisse en 2012, avec un repli de 4,4%, à 589,7 millions d'euros, a annoncé le Snep, le principal syndicat de producteurs de disques, lundi au Midem. Le téléchargement continue de progresser, le streaming bondit.
Article rédigé par franceinfo - franceinfo Culture (avec AFP)
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Un client de la FNAC en novembre 2012 à Paris. 
 (MIGUEL MEDINA / AFP)
Les ventes physiques (CD et DVD) ont une nouvelle fois connu une "mauvaise année", avec une chute de 11,9% à 363,7 millions d'euros, a indiqué le directeur général du Snep, David El Sayegh. En revanche les ventes numériques (téléchargement, streaming) ont bondi de 13%, à 125 millions d'euros. "Elles sont désormais un véritable relais de croissance pour notre industrie" et représentent 25% des ventes, contre 21% en 2011, a-t-il souligné. Les droits voisins (droits perçus par les producteurs sur la diffusion de chansons à la TV et à la radio, dans les bars et discothèques...) ont augmenté de 7,5% à 101 millions d'euros.
 
Aujourd'hui 50% des revenus proviennent du téléchargement
Le téléchargement est le plus gros poste de revenus (50%). Il a progressé de 11,8%, à 63 millions d'euros. Mais ce sont les rentrées tirés du streaming et des abonnements qui ont enregistré la plus forte hausse, bondissant de 31,8% à 52,5 millions d'euros. Avec la Scandinavie, la France est un des territoires où le streaming est le plus important, représentant 42% des revenus issus du numériques.

En revanche, le marché des sonneries de téléphone poursuit sa chute, baissant de 34%, à 9,5 millions d'euros. Reflet de la crise que connaît le disque depuis 10 ans, le nombre d'albums commercialisés a reculé de 3% en 2012, revenant au niveau de 2009. 93 nouveaux artistes ont signé des contrats avec des maisons de disques, mais 62 contrats ont pris fin.

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