Simon Ghraichy, "le pianiste rockstar" rajeunit La Chaise-Dieu avec Gershwin
Le festival de la Chaise-Dieu est devenu classico-moderne. Tout en offrant des grands classiques baroques, le festival a fait cette année la part belle à des partitions moins habituelles en ces lieux. Mêlant jazz et concerto pour piano, c'est "Rhapsody in blue" de Gershwin qui a été donnée le 26 août, par un pianiste tout aussi inclassable : Simon Ghraichy.
Simon Graichy, la rockstar qui rajeunit le festival de La Chaise-Dieu
(ROMAIN LAFABREGUE / AFP)
Pour son avant-dernière soirée, le festival de la Chaise-Dieu a proposé le thème des "Symphonies du Nouveau-Monde", avec en point d'orgue, la musique venue des Etats-Unis au milieu du XXe siècle. Simon Ghraichy s'est chargé de jouer "Rhapsody in blue" de George Gershwin, composée en 1924. Si aujourd'hui ce concerto est considéré comme une pièce géniale qui mêle parfaitement la musique classique et le jazz, elle aurait pu ne jamais voir le jour. Pris dans un tourbillon de concerts suite à sa notoriété grandissante, George Gershwin compose cette musique en moins de cinq semaines. Et sa première est plus que controversée car elle présente le jazz, un genre minoritaire et qualifié de divertissement, au même titre que le classique.
"Casser les codes, concilier plusieurs arts", c'est cette démarche de Gershwin qui a séduit Simon Ghraichy, pianiste de génie à seulement 31 ans.
C'est un homme cosmopolite, qui a su concilicer toutes sortes de musiques allant du Broadway au jazz, à la musique classique. En l'occurence, ça me ressemble beaucoup de faire ce mélange de genres. Alors quand on me l'a proposé, j'étais ravi de reprendre cette rhapsodie."
Simon Ghraichy au festival de la Chaise-Dieu
France 3 Auvergne G. Rivollier / M. Canuto
Un festival classique qui se modernise
Avec ce genre d'initiatives, le festival de la Chaise-Dieu cherche à attirer un nouveau public, qui n'aurait pas la chance ou l'envie de découvrir la musique classique. Simon Ghraichy est d'ailleurs optimiste quant à cette opération de "renouveau". Pour lui, "si l'on continue à ouvrir le festival vers de nouveaux programmes avec humour, intelligence et modernisme, ça ne peut que ramener du monde." Simon Ghraichi s'amuse à casser les codes avec sa musique, et son personnage.
(ROMAIN LAFABREGUE / AFP)
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