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"Misa Criolla", la messe joyeuse de l'Amérique latine à la Chaise-Dieu
En 50 ans de festival, la Chaise-Dieu a su trouver les bonnes formules pour toujours attirer de nouveaux publics. C’est chose faite cette année encore avec une représentation entre baroque et musique d’Amérique latine. C’était ce mardi avec la Misa Criolla dans l’abbatiale Saint-Robert.
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En un demi-siècle d’existence, l’évènement estival de Haute-Loire ne vieillit pas, et se renouvelle chaque année. Pour une fois, le concert s’est déroulé derrière le jubé, qui sépare l’abbatiale en deux. Comme une procession, les artistes sont arrivés sur la scène du festival de la Chaise-Dieu en file indienne, en chantant.
Une messe joyeuse
Très vite, la messe chantée a conquis le public. En première partie, La Misa de Indios, composée d’un ensemble de chansons péruviennes du 17e et 18e siècle. "En Amérique latine, la religion est associée à un sentiment très gai et très heureux. Parfois il y a de la danse même devant l’église donc nous fêtons la messe", explique Eduardo Eguëz, à la tête des artistes de ce mardi soir. La même énergie se dégage dans la Misa Criolla, l’une des œuvres majeures du compositeur argentin Ariel Ramirez, créée en 1963. L’œuvre fait le tour du monde à partir de 1965, sa première interprétation en public à Mercedes en Uruguay.
La version inédite de ce mercredi a été pensée par le maestro de la troupe Luis Rigou, un mélange entre baroque et folklore. Un folklore, qui n’a pas la même dimension qu’en France. "Ce que nous appelons le folklore, ce n’est pas l’accessoire, c’est l’essentiel. C’est ce qui définit notre identité. Le folklore est une matière vivante, nous n’avons jamais cessé de jouer de ces instruments, de cultiver ce que nous étions avant l’arrivée des conquistadors", confie le chanteur Luis Rigou.
Reportage : G. Rivollier / E. Brot-Monnier / S. Gastaud / A. Després
La version inédite de ce mercredi a été pensée par le maestro de la troupe Luis Rigou, un mélange entre baroque et folklore. Un folklore, qui n’a pas la même dimension qu’en France. "Ce que nous appelons le folklore, ce n’est pas l’accessoire, c’est l’essentiel. C’est ce qui définit notre identité. Le folklore est une matière vivante, nous n’avons jamais cessé de jouer de ces instruments, de cultiver ce que nous étions avant l’arrivée des conquistadors", confie le chanteur Luis Rigou.
Reportage : G. Rivollier / E. Brot-Monnier / S. Gastaud / A. Després
Retour au classique
Plus attendu hier, le "Concerto en sol » pour piano de Ravel, créé en 1932 par le compositeur français. Une œuvre interprétée par l’orchestre OSE ! et le pianiste Vincent Larderet, honoré 2013 par la titre de "Steinway Artist" et considéré comme l’un des plus remarquables pianistes français de sa génération. Lui qui a été salué pour son "incroyable sensibilité lyrique" par The Classical Shop, n’a aucun mal a interprété cette œuvre pure. "C’est une musique qui est proche du mystique. C'est-à-dire une musique qui est d’une pureté absolue et que le compositeur a eu beaucoup de mal à composer", explique le pianiste de 40 ans.
Le piano, cest le symbole de ce festival de la Chaise-Dieu qui a débuté il y a 50 ans avec George Cziffra. Certains artistes sont des piliers du festival à l’image des sœurs Katia et Marielle Labèque, qui seront en concert ce 26 août dans la salle polyvalente "La Scierie" à Ambert. Petit clin d’œil à l’histoire.
Le piano, cest le symbole de ce festival de la Chaise-Dieu qui a débuté il y a 50 ans avec George Cziffra. Certains artistes sont des piliers du festival à l’image des sœurs Katia et Marielle Labèque, qui seront en concert ce 26 août dans la salle polyvalente "La Scierie" à Ambert. Petit clin d’œil à l’histoire.
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