Soirée d'hommage à Nino Ferrer avec Arthur H, Matthieu Chedid et Sanseverino

Nino Ferrer pestait souvent parce que le grand public le prenait pour un hurluberlu, ne retenant de lui que ses chansons gags comme "Les Cornichons" ou "Mirza". Or, le chanteur né en Italie en 1934 était tout sauf un clown. En écoutant les chansons moins connues de son répertoire, on découvre un poète nostalgique, amoureux de la nature et au final aussi désespéré que le geste qui l'a retiré du monde le 13 août 1998, à deux jours de son 63e anniversaire.

Le concert hommage du 13 août 2018 a réuni malgré la menace de l'orage quelques beaux et bons artistes autour de sa mémoire. Il se déroulait en plein air dans le village de Montcuq qu'il avait fait sien. Matthieu Chédid, particulièrement inspiré, a donné une très personnelle version du premier tube de Nino Ferrer, "Mirza". Auparavant, Sanseverino avait choisi "Les Cornichons" et "Le Téléfon". Quant à Eric Lareine, son choix s'était porté sur des chansons moins connues mais auxquelles l'auteur compositeur tenait beaucoup : "Je veux être noir", "L'arbre noir" et il a bouleversé les 2000 personnes présentes en reprenant l'émouvante "Rua Madureira" qui raconte un terrible drame sur un air léger et grave à la fois de bossa nova.

Reportage : France 3 Midi-Pyrénées C. Sardain / J. Pigneux / M. Dailly

Après l'intervention d'autres artistes parmi lesquels l'ancienne choriste de Nino Ferrer, Magali Pïetri, la soirée s'est terminée au bout de deux heures par la reprise en choeur par tous les artistes, le public et la famille de Nino Ferrer, de sa plus célèbre chanson "Le sud".

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