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Saint-Germain-des-Prés, de Jean-Paul Sartre à Sonia Rykiel
Phare de la pensée au sortir de la Seconde guerre mondiale, le quartier parisien de Saint-Germain-des-Prés est aujourd'hui envahi par les boutiques de mode et de prêt-à-porter.
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Après avoir refait le monde, Saint-Germain-des-Prés refait la mode... Voilà en quelques mots comment on pourrait résumer l'évolution de ce quartier parisien du 6ème arrondissement. Si la place devant les deux célèbres cafés, le Flore et les Deux Magots, porte le nom de Sartre et de Beauvoir, il faut chercher entre les magasins de "sapes" pour dénicher des librairies ou des galeries d'art. Le R'n'B sortant des boutiques couvre depuis longtemps les échos du jazz issus des caves transformées en restaurants et où rôdent encore les ombres de Claude Luter et de Boris Vian. Soixante ans ont passé. Les Godelureaux (immortalisés plus tard par le roman d'Eric Ollivier) sont devenus de respectés vieillards. Jean-Paul Sartre, Juliette Gréco, Jacques Prévert et Alberto Giacometti vivants ou disparus forment le Panthéon d'une époque révolue où l'on confondait sous un même vocable, l'existentialisme, une philosophie et un art de vivre.
"Je r'trouv' plus rien, Tell'ment c'est loin, L'Quartier latin" écrivait tristement Léo Ferré... "Ce n'est pas si mal, et c'est normal... C'est le progrès" lui répondait, résigné, et à propos d'autre chose, Nino Ferrer.
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