Mort de Françoise Hardy : "C'était plus qu'une présence ou une voix, c'était une aura", salue le journaliste Olivier Cachin
"C'était vraiment une icône, c'était plus qu'une présence, qu'une voix, c'était une aura", salue mardi 11 juin sur franceinfo, Olivier Cachin, journaliste à Rock&Folk, après la mort de Françoise Hardy à l'âge de 80 ans. "C'était quelqu'un qui avait beaucoup impressionné les artistes anglo-saxons, on pense évidemment à Mick Jagger, explique Olivier Cachin. Même si la fin était proche c'est toujours un choc quand on apprend le départ de quelqu'un qui a tellement compté pendant tant de décennies."
"C'est quelqu'un qui était assez discrète avec une espèce de nostalgie perpétuelle, que ce soit à ses 18 ans où elle chantait Tous les garçons et les filles ou plus tard dans les années 1990 quand sous l'impulsion d'Etienne Daho elle est revenue sur scène, quelque chose dont elle n'était pas forcément fan, raconte Olivier Cachin.
"C'est quelqu'un qui a vraiment traversé les décennies et qui a toujours gardé ce parfum de mystère, de nostalgie, de saudade."
Olivier Cachin, journalisteà franceinfo
Elle était "l'incarnation d'une certaine chanson française, très douce, très calme, très mélodique. Il n'y a pas que ces tubes car il y a beaucoup de ses disques qui n'ont pas marché commercialement et qui ont laissé un souvenir indélébile dans la mémoire de beaucoup de mélomanes français et anglo-saxons", ajoute le journaliste.
François Hardy "était une certaine élégance de la mode à la française, il y avait son look, sa voix, ses chansons, il y a ce couple fusionnel avec Jacques Dutronc dont elle était séparée depuis plus de 20 ans et dont elle était restée proche".
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