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La tournée du duo Souchon-Voulzy démarre dans la bonne humeur

Les éternels "ados" de la chanson française Alain Souchon et Laurent Voulzy ont lancé dans la bonne humeur, lundi soir à Evry, leur première tournée commune, face à un public qui attendait ça depuis 40 ans. 2h30 de concert avec les tubes innombrables de l'un et de l'autre et des morceaux de leur premier album en duo "Derrière les mots" paru à l'automne dernier.
Article rédigé par franceinfo - franceinfo Culture (avec AFP)
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Alain Souchon et Laurent Voulzy, janvier 2015
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Dans des Arènes de l'Agora d'Evry affichant complet (2.000 places), la soirée démarre par une célébration de leur 40 ans de complicité en vidéo. Puis tous deux paraissent, en costumes sombres et cravate, pour reprendre ce "J'ai dix ans" espiègle qui fut leur première chanson écrite en commun en 1974. Bien d'autres tubes signés du duo sont de la partie ("Allô maman bobo", "Bidon", "La ballade de Jim", "Rockollection", "Le soleil donne", "Le pouvoir des fleurs"...) pour le plus grand plaisir d'un public composé en grande partie de "quinqua". 

"Toi, t'es fort en chansons d'amour", complimente Souchon en s'adressant à son camarade. "Tes chansons sont un peu tristes quand même", lui répond un peu plus tard Voulzy. A noter, les incessants changements de guitares de Laurent Voulzy, 66 ans et les sautillements d'Alain Souchon, 70 ans.

Les cinq musiciens qui les accompagnent disparaissent un temps pour une parenthèse acoustique où les deux larrons, revisitent des classiques en version dépouillée, tel "Le rêve du pêcheur", "Bidon" ou "Fille d'avril". Souchon et Voulzy n'oublient pas de convoquer les chansons les plus récentes, celles de leur album en commun, mais n'en font que cinq, dont le planant "Derrière les mots", l'efficace "Oiseau malin" ou le contemplatif "Baie des fourmis" soutenu par une harpe.

Pour la grande majorité des 30 chansons au programme, les deux sont ensemble sur scène mais ils s'offrent aussi quelques moments en solo : Voulzy, qui troquera son costume pour un jean, reprend "Caché derrière" quand Souchon, qui tombera la veste, chante "Et si en plus, y'a  personne", titre qui dénonce les violences commises au nom des religions. Aux rappels de cette première, enjouée, l'incontournable "Foule Sentimentale" met la salle en ébullition.

Pour cette tournée, qui se poursuit dès mercredi à Niort, une soixantaine de dates sont annoncées jusqu'en décembre, avec des passages à Paris en mai (Palais des Sports) puis décembre (Zénith) et des crochets par la Belgique et la Suisse.

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