Jacques Dutronc, le gentleman charmeur au Zénith
Il n'était pas monté sur une scène depuis 17 ans, au moins une génération au rythme où vont aujourd'hui les choses ! Son fils Thomas a su le convaincre. Sans nouvel album depuis bien longtemps, 2003, Dutronc interprète cette fois encore ses grands succès et l'ombre de Jacques Lanzmann plane sur la soirée. Seule surprise au Zénith, la présence à ses côtés d'Etienne Daho l'espace d'une chanson. Dutronc est toujours fidèle à lui-même, tenue noire, lunettes noires, flegme et autodérision. C'est à la fois plaisant et décevant. Plaisant parce qu'on a ce qu'on est venu chercher, décevant parce qu'on espère toujours être étonné quand on va assister à une prestation scénique. Il n'empêche qu'on ne peut s'empêcher de repenser à la phrase de Serge Gainsbourg qui disait de Dutronc " c'est en France ce qu'il y a de plus intéressant, après moi... " Un "après moi" qui sonne différemment aujourd'hui.
A voir aussi sur culturebox :
- la vidéo Gainsbourg (vie héroïque), portrait musical et fantasmé signé Joann Sfar
- la vidéo Eddy Mitchell : un nouvel album "Grand Ecran" et une tournée d'adieu
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.