Chanson française : Philippe Barbot, côté face
Barbot s’inscrit dans une lignée de chanteurs français « classiques », soucieux du mot qui sonne juste, et du bel arrangement. Plus proche sans doute de Brassens, Gilbert Lafaille, Yvan Dautin, ou Matthieu Boggaert que de M ou Philippe Katerine, il déroule treize jolies chansons, bien ciselées et équilibrées. Cordes omniprésentes, ambiance mélancolique, pas de révolution musicale à attendre avec l’ancien critique.
Mais quelques surprises, tout de même, comme la présence de Robert Wyatt au clavier dans « La valse des regrets ». « Je n’ai peur ni des dieux, ni des diables, ni des fantômes qui rôdent dans les fables » chante Philippe Barbot, de sa voix douce. On l’accompagne volontiers dans sa nouvelle aventure. Un homme qui réalise ses rêves fait toujours un peu envie.
Philippe Barbot « Point barre » (Bellieve)
Sur scène, le 6 mars à 21h45 au Sentier des Halles, 50 rue d'Aboukir – 75002 Paris
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