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Chanson française : Philippe Barbot, côté face

Il l’a fait. Après vingt-cinq années passées à repérer le talent (ou l’absence de talent) des autres, Philippe Barbot s’est jeté à l’eau. L’ex-journaliste musical de Télérama est passé dans le camp d’en face, celui des chanteurs. Un grand saut dans le vide, sans filet… et un atterrissage plutôt réussi, tout en douceur.
Article rédigé par franceinfo - Pierre-Yves Grenu
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Philippe Barbot, un premier album à 59 ans
 (DR)

Barbot s’inscrit dans une lignée de chanteurs français « classiques », soucieux du mot qui sonne juste, et du bel arrangement. Plus proche sans doute de Brassens, Gilbert Lafaille, Yvan Dautin, ou Matthieu Boggaert que de M ou Philippe Katerine, il déroule treize jolies chansons, bien ciselées et équilibrées. Cordes omniprésentes, ambiance mélancolique, pas de révolution musicale à attendre avec l’ancien critique.

Mais quelques surprises, tout de même, comme la présence de Robert Wyatt au clavier dans « La valse des regrets ». « Je n’ai peur ni des dieux, ni des diables, ni des fantômes qui rôdent dans les fables » chante Philippe Barbot, de sa voix douce. On l’accompagne volontiers dans sa nouvelle aventure. Un homme qui réalise ses rêves fait toujours un peu envie.

Philippe Barbot « Point barre » (Bellieve)
Sur scène, le 6 mars à 21h45 au Sentier des Halles, 50 rue d'Aboukir – 75002 Paris

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