Beyoncé au Stade de France, sous haute surveillance
Pendant deux heures, entourée d'une nuée de danseuses, la diva a enchaîné une trentaine de titres (Run the world (girls), Flawless, Crazy in love...) et six tenues. En noir, blanc, rouge vinyle ou argenté, "Queen Bey" a ravi des dizaines de milliers de fans avec ses déhanchés, ses chansons romantiques entonnées a cappella et les hymnes militants issus de son sixième et dernier album, "Lemonade".
Pour asseoir son règne, elle s'est payé le luxe de prendre place quelques instants sur un trône. Elle a achevé de conquérir le public dans un final les pieds dans l'eau avec de grandes éclaboussures et ses longs cheveux mouillés, pour "Freedom", "Survivor" et "Halo".
Prendre son mal en patience pour accéder au stade
Après un premier contrôle des sacs à 200 mètres de l'enceinte, les spectateurs étaient soumis à une deuxième inspection au niveau des portes où des agents n'hésitaient pas à jeter les perches à selfies, considérées comme potentiellement dangereuses, devant des propriétaires ahuris.Deux soeurs d'une vingtaine d'années se disaient "contentes de voir les policiers aussi nombreux à la sortie du métro". Difficile de faire abstraction des questions de sécurité mais pas question de rater Beyoncé car "il ne faut pas s'arrêter de vivre".
Beyoncé est le premier des deux grands concerts de l'été programmés au Stade de France, dix jours avant celui de Rihanna le samedi 30 juillet. Lancée aux Etats-Unis fin avril, la tournée des stades de la star américaine de 34 ans sillonne l'Europe depuis fin juin, avec des dates prévues jusqu'au 3 août à Barcelone. Elle reprendra ensuite en Amérique du Nord début septembre.
Son dernier album "Lemonade" s'est vendu à plus d'un million d'exemplaires aux Etats-Unis depuis sa sortie en avril, selon des chiffres de l'institut Nielsen. Dans cet album, d'abord sorti sous forme d'un film, elle rend hommage à la persévérance des Afro-américaines tout en revenant sur sa vie compliquée au côté de Jay-Z.
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