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Abba portait des costumes extravagants pour payer moins d'impôts

Quarante ans après son sacre à l'Eurovision, le groupe suédois de pop music révèle, dans un livre, l'origine de ses tenues de scène très kitsch.

Article rédigé par franceinfo
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Abba interprète "Waterloo" sur scène, le 9 février 1974, lors du concours de l'Eurovision, à Brighton (Royaume-Uni). (OLLE LINDEBORG / SCANPIX SWEDEN / AFP)

Si Abba est devenu un groupe mythique dans l'histoire de la pop music, c'est pour ses tubes planétaires, comme Mamma Mia, Dancing Queen ou encore Money, Money, Money, mais aussi pour ses tenues de scène pour le moins excentriques, même en pleine mode disco. Quarante ans après son triomphe à l'Eurovision, le groupe suédois révèle enfin pourquoi ses quatre membres portaient des costumes si extravagants. Il s'agissait de payer moins d'impôts, raconte le Daily Mail (en anglais), samedi 15 février.

Car le système fiscal suédois autorise à déduire le coût de sa garde-robe professionnelle de sa déclaration d'impôts, à condition que les habits soient si particuliers qu'ils ne puissent être portés dans la rue. Et c'est ce qu'a fait Abba. Une petite économie cependant au regard des sommes déclarées par le quatuor après la vente de plus de 380 millions de disques dans le monde. 

"Nous avions l'air cinglés à l'époque"

"Personne ne peut être aussi mal habillé sur scène que nous l'étions. A mon humble avis, nous avions l'air cinglés à l'époque", reconnaît Björn Ulvaeus, le guitariste d'Abba, alors que paraît le livre Abba : The Official Photo Book, publié à l'occasion du 40e anniversaire de sa victoire à l'Eurovion. Et le mari de la chanteuse ajoute : "Nous pensions qu'avec nos vêtements, les gens se rappelleraient de nous, même si nous terminions neuvième."

En 2007, rappelle Le ParisienBjörn Ulvaeus a été accusé de ne pas avoir payé au fisc 85 millions de couronnes suédoises, soit 9,7 millions d'euros, à la suite de fraudes répétées entre 1999 et 2005. Il a finalement été relaxé par la justice. 

Quant à la disposition fiscale relative au vestiaire professionnel, elle est toujours en vigueur en Suède, souligne L'Express. Fin 2013, l'auteure de romans policier Camilla Läckberg a ainsi été rattrapée par l'administration fiscale. Elle avait voulu déduire de ses impôts ses vêtements professionnels... qu'elle avait achetés dans des boutiques comme Zara. 

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