: Vidéo Avec sa marque Marché Noir, Amah Ayivi chine et revisite les vêtements africains
Il raconte comment il s'y prend et pourquoi il accorde une importance significative à la mode éco-responsable.
"Je suis vraiment aux antipodes du fonctionnement de la mode." Des bleus de travail, des accessoires, un batakali en kenté... Toutes ces pièces sont chinées par Amah Ayivi, le fondateur de Marché Noir une friperie et une ligne de vêtements africains revisités. "Je me suis sourcé une fois en France, c'était dans le sud de la France chez un ami qui a un entrepôt et après je me suis dit : "mais il y a des marchés, des gros marchés de vintage" et je suis parti notamment au Togo, chez moi, ça a fonctionné et depuis, ça fait 8 ans que je fais des allers et retours", raconte-t-il.
Un pied de nez à la surconsommation
Aujourd'hui, un vêtement sur huit se retrouve en Afrique après avoir été porté. "Ce qu'on ne sait pas c'est que ce qu'on donne à la Croix-Rouge ou à Emmaüs aujourd'hui... Ces organismes ont besoin d'argent donc ils revendent une partie de ces dons à des grossistes qui les revendent en Afrique, en Asie, un peu partout donc tout ça, ça arrive sur le marché africain", explique Amah Ayivi. Ainsi, octroyer cet aspect éco-responsable à sa marque est très important pour lui. "Je ne cautionne pas trop cette surproduction dans laquelle on est aujourd'hui et aussi le fait que on nous fasse comprendre qu'on doit acheter tout le temps, tout le temps, tout le temps, tout le temps", conclut-il.
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