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« Sacré blanc ! Hommage à Thomas Gleb » au musée Jean Lurçat d’Angers

Article rédigé par franceinfo - Corinne Jeammet
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Temps de lecture : 1 min
À l’occasion de l’anniversaire de la naissance de Yehouda Chaïm Kalman, qui aurait eu 100 ans en 2012, le musée Jean Lurçat et de la tapisserie contemporaine présente du 29 juin au 18 novembre des artistes contemporains sélectionnés pour l’utilisation du blanc et du spirituel dans leur travail.

Les créations d’une cinquantaine d’artistes contemporains sont mises en regard et en écho avec l’œuvre de Thomas Gleb. Le blanc comme moyen d’expression dans le textile, est la « matière colorée » qui permet de donner à l’oeuvre tissée de Thomas Gleb cette forme d’intemporalité qui s’unit dans la tradition mais aussi dans la modernité.

Le sacré et l’Homme s’unissent au blanc pour exprimer non pas la neutralité ou le vide mais au contraire l’autonomie et la liberté. Le questionnement des plasticiens invités s’inscrit dans le même espace de création, celui d’une forme de pureté où le blanc n’est pas monochrome. Certaines pièces rappellent que le blanc se tâche parfois du rouge de la violence humaine… Modernité par la couleur mais aussi par la variété des supports utilisés : la broderie, la céramique, la dentelle, le dessin, l’installation, l’ornement, la photo, la peinture, la sculpture, la tapisserie, le tissage et le vêtement.

Une histoire commune lie Thomas Gleb à la ville d’Angers
Elle a commencé en 1965 lorsque Pierre Cartron, qui dirigeait l’atelier de tapisseries de l’école des Beaux-Arts, proposait à ses élèves de tisser d’après des maquettes de Thomas Gleb. En 1968, le 1er atelier de tapisserie d’Angers commence une collaboration avec Gleb. En 1987, 8 mois après l’ouverture du musée de la tapisserie contemporaine, une rétro lui est consacrée. En 1990, l’exposition « La tapisserie patrie de Thomas Gleb » préfigure le don à la ville d’une trentaine d’oeuvres tissées et sculptées. Une salle permanente lui est dédiée en 1991. Lorsque Jean Kalman verse les archives de son père au musée, une équipe de chercheurs étudie ce fond, qui aboutira en 2001 à l’exposition « Gleb, Nouveaux visages Peintures,Tapisseries, Sculptures ». Suite à une donation, en 2004, une deuxième salle Gleb s’ouvrira dans les collections permanentes.
Musée Jean-Lurçat et de la tapisserie contemporaine. 4, boulevard Arago. 49100 Angers. De 10h à 18h30 jusqu’au 16 septembre. A partir du 17 septembre, du mardi au dimanche 10h–12h. 14h–18h.

« Sacré blanc ! Hommage à Thomas Gleb » au musée Jean Lurçat d’Angers
 (A gauche Thomas Gleb, photo Michel Dieuzaide)
Rex Nemorensis (3e chant), (détail), 2012. Anne-Lise Broyer. Tentures: tissu occultant blanc, fil de fer
 (DR)
 
 (Musées d’Angers, photo P. David)
Le charme de et envers (Augustine) / Au diapason / Linea di confine. Magali Rizzo. 2007. Toile de lin et toile de coton brodées main. Fil à repriser de coton et toile de lin
 (DR)
 
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Entrer en écriture. Dominique Torrente. 2011. Broderies mécaniques sur toiles tendues sur châssis
	 
 (DR)
 
 (Michel Dieuzaide)

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