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Retour en images et vidéos sur la haute couture printemps-été 2019 à Paris

Article rédigé par franceinfo - Corinne Jeammet (avec AFP)
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La haute couture, spécificité française, est une vitrine prestigieuse de savoir-faire traditionnels et d'un travail à la main maîtrisé par les ateliers des maisons de couture et les artisans spécialisés dans les accessoires. Retour en images et vidéos sur ces défilés printemps-été 2019 qui ont foulé les podiums parisiens du 21 au 24 janvier 2019. Plein les yeux !

Francois Mori/AP/SIPA

Jean Paul Gaultier s'est inspiré de la mer et du Japon pour une collection graphique toute en "légèreté et transparence". Sur le podium, la pin-up et effeuilleuse américaine Dita Von Teese et Anna - la fille de Pat Cleveland top-model star des seventies - qui présente la robe de mariée longue blanche et transparente d'inspiration japonaise. Cette mariée "est une tornade, un ouragan et en même temps elle est en elle seule un poème", s'émerveille le couturier. Sans oublier Coco Rocha, professionnelle de la danse irlandaise, en robe cage d'organza turquoise. Bleu, vert, corail - les couleurs et les motifs sont inspirés de la vie aquatique pour cette collection qui porte aussi un message écologique : "les choses sont belles et on ne tue pas les animaux pour autant", souligne le couturier qui s'est engagé à renoncer à la fourrure. Les motifs japonais apparaissent dans des Obi, ceintures de kimono revisitées, et des ceintures "îlots" plissées. "Je voulais que tout soit plissé, même les cheveux", dit le couturier qui a envoyé une invitation plissée pour son défilé. "Je les voulais comme ceux de geisha, avec un effet après amour qui est très beau", souligne-t-il encore. 
 (Francois Mori/AP/SIPA)
Pour la maison néerlandaise Viktor & Rolf, le duo de créateurs composé de Viktor Horsting & Rolf Snoeren ne manque pas d'humour pour faire passer leur message. Ainsi chaque robe en superposition de tulle au volume extrême - portée par des mannequins aux cheveux hyper longs marchant les pieds nus - affiche sur un patch incrusté sur le devant du modèle un message aux couleurs tranchantes : "No", "No photos please" (pas de photo, s'il vous plaît), "I want a better world" (Je veux un monde meilleur), "Freedom", "Less is more", "Amsterdam", "I'm not shy i just don't like you" ou "I am my own muse" (Je suis ma propre muse).... Ce n'est pas la première fois qu'ils proposent des créations spectaculaires ou d'avant-garde.
 (FRANCOIS GUILLOT / AFP)
Pour la maison française Alexandre Vauthier, l'allure est sexy mais moins que d'habitude, un poil plus sage mais aussi plus portable, donc moins provoc. Sur une bande son, directement tirée des sixties, défile le vestiaire d'un parisienne chic qui ne dédaigne pas les codes classiques de la couture mais aime aussi être féminine, sensuelle et parfois coquine quand elle porte, par exemple, un petit short court avec une blouse blanche. 
 (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)
C'est au théâtre des Champs Elysées, quintessence de l’élégance Parisienne et temple de l’Art Déco, que Stéphane Rolland a fait défiler ses muses à l'élégance bohème. Il tire son inspiration de la liberté des années 20 revisitée par des héroïnes inspirées des fresques mythologiques d’Antoine Bourdelle abritées dans ce théâtre. Résultat : les formes sont fluides, les drapés sont couples, le corps est libéré avec sensualité. Un artiste, Song Dong, architecte et peintre chinois, a retranscrit sur la toile les nuances organiques de l’écorce terrestre qui ont servis de support aux broderies de silicone et d’or rose. Les couleurs sont douces, poudrées et lumineuses. Les blancs et les noirs s’associent aux tons de peau, corail rose et jaune solaire.
 (Thomas SAMSON / AFP)
La maison Azzaro puise son inspiration dans l’iconique Studio 54 qui électrisa le tout New York, de Grace Jones à Diana Ross ou Bianca Jagger… La femme Maxime Simoëns est nimbée de lumière avec des créations pavées de cristaux, de perles, de paillettes, de sequins, de broderies ou de clous métalliques. Signatures maison, les robes se drapent et se plissent. Les silhouettes jouent sur les contrastes opacité/transparence et légèreté/structure. Le noir, le bleu nuit, le burgundy ou un vert profond sont présents. La collection rend hommage au style désinvolte et surréaliste du New York d’Andy Warhol cher à Loris Azzaro. 
 (FRANCOIS GUILLOT / AFP)
C'est une plongée dans l'océan que propose Zuhair Murad : c'est à la vue de la richesse du monde océanique, de cette rencontre entre les teintes, les textures et les mouvements, que la collection est née.
 (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)
Chez Alexis Mabille, la couleur est au rendez-vous, on la retrouve même en touches de fleurs colorées sur les têtes des mannequins
 (FRANCOIS GUILLOT / AFP)
  (WWD/REX/Shutterstock/SIPA)

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