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Olgajeanne, la perle de la jeune création marseillaise

Article rédigé par franceinfo - Corinne Jeammet (avec AFP)
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Temps de lecture : 2min
Découvrir les collections d'une trentaine de jeunes créateurs, originaires de régions françaises dans un showroom parisien, c'est l'opportunité de dénicher de nouvelles perles créatives. Ma pépite se nomme Olgajeanne. Rencontre, en images, avec une créatrice qui tresse et plie ses rubans pour confectionner des bijoux aux lignes simples mais raffinées. Un travail délicat inspiré de savoir-faire traditionnel.

Sophie Baillet crée la marque Olgajeanne en 2011 à l'issue d'un parcours dans la presse magazine et le stylisme pour du prêt-à-porter haut de gamme/luxe. Elle a suivi l'enseignement du Studio Berçot à Paris.

Un bijou fantaisie haut de gamme, singulier et raffiné
Elle explore les possibilités de son matériau de prédilection, le textile, pour créer des bijoux et accessoires en séries limitées, privilégiant le travail de la main et l'innovation esthétique. "Il y a quelqu'un derrière ces bijoux" explique la jeune femme. S'inspirant des codes du vestiaire masculin, des décorations honorifiques et statutaires, de savoir-faire traditionnels comme le tressage, le pliage et la broderie, elle les détourne et invente son langage ornemental, en un style à la fois singulier et raffiné.

Toutes les pièces sont produites dans l'atelier à Marseille. La créatrice utilise des matériaux de première qualité : rubans de gros grain mat japonais, perles et strass Swarovski, chaînes et apprêts d'origines française et italienne. Ici le toucher est important comme elle me l'explique : "J'adore plonger ma main dans les perles et les entendre bruisser". Chaque pièce nécessite 1 à 2 heures de montage. Le bijou est présenté dans une boîte aux couleurs de la marque, réalisée sur-mesure par un atelier parisien. 

Des jeunes entreprises soutenues en région
Ces entreprises, qui proposent du prêt-à-porter féminin et masculin, des bijoux, des gants ou des chaussures, sont soutenues toute l'année par des maisons de mode régionales (Lille-Roubaix, maison méditerranéenne, Pôle mode ouest, Village des créateurs Lyon...). "Il s'agit de jeunes marques qui répondent à des critères professionnels, qui ont déjà un certain nombre de points de vente, qui sont capables de produire et d'assurer une belle qualité", explique Anne-Laure Druguet, directrice de la Maison du prêt-à-porter.

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Mis en scène comme un parcours de mode, ce showroom éphémère (les 8 et 9 novembre 2012) a permis aux professionnels de la mode, acheteurs, bureaux de presse ou journalistes, de les découvrir. "C'est la première fois qu'on organise un événement où on dédie toute une adresse à la jeune création de région", explique la directrice. Outre une mise en relation avec les publics professionnels parisiens, il s'agit aussi d'aider ces jeunes créateurs "à développer leurs entreprises, à se rencontrer les uns et les autres pour parler de leur expérience", insiste encore Anne-Laure Druguet. Parallèlement, des conférences thématiques ont été proposées : financement de la jeune entreprise de création, relations façonniers/créateurs, export et présence dans les salons internationaux... "C'est dur d'être entrepreneur actuellement, et dans la mode. Il faut en vouloir", a-t-elle conclu.
La Maison du prêt-à-porter et des accessoires. 5, rue Caumartin. 75009 Paris.

Collier Olgajeanne : tressage de rubans gris et de perles de différentes couleurs
 (Corinne Jeammet)
La créatrice de la marque Olgajeanne
 (Corinne Jeammet)
Détail d'un collier Olgajeanne : mélange de rubans et de perles
 (Corinne Jeammet)
Jeu de rubans de couleurs tressés pour un collier Olgajeanne
 (Corinne Jeammet)
Plusieurs modèles de colliers Olgajeanne
 (Corinne Jeammet)
Sihouettes présentées à la maison du prêt-à-porter : robe aux découpes laser de Raphaëlle H'Limi (au milieu)
 (Corinne Jeammet)
Sur le portant, une jupe grise avec ceinture vernis (en latex-silicone) ressemblant à du cuir de la marque Iacta
 (Corinne Jeammet)

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