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Mort de Paco Rabanne : un avant-gardiste amateur de métal

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Mort de Paco Rabanne
Article rédigé par France 2 - S.Desjars, A.Jacquet, E.Sizarols, F.Cardoen
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Le grand couturier, décédé ce vendredi 3 février à 88 ans, a bousculé le monde feutré de la mode et a su imposer sa signature. Après son coup d’éclat en 1999, où il a annoncé l’apocalypse, le créateur de mode a vécu en Bretagne jusqu’à sa mort.

En 1968, la chanteuse Françoise Hardy apparaît dans une robe aux airs de cuirasse, confectionnée par Paco Rabanne. Au faîte de sa gloire, l’idole yé-yé devient l’ambassadrice de légende des tenues métalliques du grand couturier. "Les femmes sont devenues des combattantes donc je les ai vêtues d’armures", déclare-t-il à l’époque. Il est aussi l’un des premiers à faire défiler des mannequins noires. "Il ne voulait pas copier les autres, il voulait se démarquer", décrit Sophie de Champsavin, rédactrice en chef de Paris Modes.

Un créateur rattrapé par sa part mystique

Mais du jour au lendemain, le couturier va disparaître. "Un jour, l’homme disparaîtra de cette Terre, et les insectes le remplaceront, et ça, la science-fiction en a parlé, beaucoup d’écologistes en ont parlé", disait-il dans une interview. En 1999, Paco Rabanne prophétise la chute de la station spatiale Mir et l’apocalypse. Il se retire en Bretagne, où il vivra jusqu’à la fin de ses jours.

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