Mode : les bijoux fantaisie, de petits objets mais de gros profits

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Mode : les bijoux fantaisie, de petits objets mais de gros profits
Article rédigé par France 2 - C. Rougerie, L. Pekez, A. Miguet, C. Duval, B. Wang, J. Pires
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Les prix sont abordables, l'offre diversifiée, et le profil des clients extrêmement varié. Les bijoux fantaisie ont visiblement tout pour plaire. Année après année, les ventes explosent.

De toutes les formes et couleurs, les bijoux fantaisie séduisent. Leur chiffre d’affaires s’est envolé à 444 millions d’euros en 2022, soit une hausse de 28 % en un an. Autodidacte, Julie Sion travaille avec une dizaine de salariées dans son atelier parisien. La jeune femme a lancé sa marque il y a 15 ans. Les fournisseurs sont variés, les matières bon marché et le rythme soutenu : les clés de la rentabilité. "Il faut en faire beaucoup, il faut se renouveler très régulièrement, et il faut dupliquer les canaux de distribution", explique-t-elle. 

Vendus entre 50 centimes et 1,30 euro l’unité en Chine 

Julie vend ses bijoux entre 30 et 180 euros dans une centaine de boutiques en France et aux États-Unis, et affiche 150 000 euros de chiffre d’affaires. C’est bien loin des 3,5 milliards d’euros du leader du marché, Pandora. La marque danoise est connue pour ses bijoux personnalisables, entre 50 et 150 euros. Présent dans une centaine de pays, le groupe conçoit d’abord ses modèles au Danemark. "C’est produit ensuite dans nos ateliers en Thaïlande, [qui] a cette tradition d’orfèvrerie", explique Olivier Kessler-Gay, le directeur général Europe de l’Ouest de la marque. 

En Chine, la ville de Yiwu abrite un gigantesque marché. Dans un quartier, 3 000 vendeurs de bijoux fantaisie sont collés les uns aux autres. Ils sont ici vendus entre 50 centimes et 1,30 euro l’unité, puis revendus plus cher en Europe. 

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