Luxe : plusieurs marques misent sur la fausse fourrure
De Gucci à Saint-Laurent, en passant par Balenciaga, il n'y aura bientôt plus de fourrure animale dans aucune des collections du groupe de luxe français Kering. Une décision qui suit celle de nombreuses autres marques de couture et de prêt-à-porter.
Un des leaders mondiaux peut-il aller à l’encontre du sens de l’histoire ? Le groupe Kering, qui regroupe de nombreuses marques de luxe, franchit un pas de plus. Il revendique son éco-responsabilité et annonce qu’il n’utilisera plus de fourrures animales. Une décision forte qui a été d’ores et déjà été saluée par de nombreuses associations. Renard, vison, raton laveur… Désormais, toutes les fourrures seront fausses.
Une envie d’épargner les animaux
Pour l'entreprise Ecopel, créée il y a quinze ans, qui fabrique ces produits, c’est une réussite. La société est née de l’envie d’épargner les animaux. "C’était un côté éthique, puisque j’aime les animaux, et nous avions la volonté d’apporter quelque chose de différent sur le marché, avec une typologie de poils et de fibres différente de la vraie fourrure", explique Christopher Sarfati, le directeur d’Ecopel. Une différence qui a séduit les associations de protection animale. Maïs ou chanvre, les matières végétales représentent 37% de chaque pièce.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.