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Masayuki Ino du label japonais Doublet prix LVMH du jeune créateur

Le label Doublet du Japonais Masayuki Ino a remporté mercredi le prix LVMH pour les jeunes créateurs, avec sa mode colorée et unisexe, succédant à la Française Marine Serre.
Article rédigé par franceinfo - franceinfo Culture (avec AFP)
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Le Japonais Masayuki Ino pour le label Doublet prix LVMH 2018
 (Capture d'écran)

Le créateur japonais de 38 ans a été distingué par un jury composé des directeurs artistiques de la plupart des griffes du géant du luxe LVMH, dont Karl Lagerfeld (Fendi), Nicolas Ghesquière (Louis Vuitton), Maria Grazia Chiuri (Dior) et s'est vu remettre son prix par l'actrice Emma Stone à la Fondation Louis Vuitton.

Le label japonais Doublet : "humour, étrangeté et confort"

Masayuki Ino, qui a lancé sa marque en 2012 et déjà obtenu des récompenses au Japon, bénéficie d'une bourse de 300.000 euros et d'une année d'accompagnement de la part d'une équipe de LVMH. Le créateur, qui décrit son propre style "en trois mots : humour, étrangeté et confort", conçoit des chemises hawaïennes flamboyantes en matière plastique, des blousons Teddy brillants aux couleurs pastel, des bermudas qui se portent avec des chaussettes fluo et des sandales.

Le Sud-Coréen Rok Hwang, 33 ans, à la tête de la marque Rokh, a remporté un prix spécial, doté de 150.000 euros. Avant de lancer sa griffe, inspirée par des classiques du style britannique comme le trench, le duffle-coat, le motif Prince-de-Galles, le styliste a travaillé chez Céline auprès de l'ancienne directrice artistique Phoebe Philo. Trois étudiants en mode ont par ailleurs été sélectionnés parmi plus de 650 candidats pour rejoindre les studios des maisons Givenchy, Céline et Louis Vuitton.

Marine Serre : le prix permet d'évoluer plus vite 

La lauréate du dernier prix LVMH, Marine Serre, qui a présenté son premier défilé dans le cadre de la Fashion week parisienne en février, a souligné l'importance d'une telle aide pour les jeunes créateurs. "Si je n'avais pas eu le prix j'aurais évolué beaucoup moins vite", a-t-elle dit. "Cela m'a permis d'aller au bout de ce que j'avais vraiment envie de faire, c'est-à-dire de faire une collection entière, un show (...) d'avoir le temps de réfléchir, le temps de produire et ça, quand on est une jeune marque, c'est très difficile, parce qu'on n'a pas d'argent", a poursuivi la créatrice, qui a aussi pu "construire une équipe" autour d'elle.

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