Les bijoux Cardissa, du coeur de l'océan au coeur de Paris
C’est au fond des profondeurs des mers du Sud que Céline Rauwel a découvert le Coeur Cardissa. Sa rencontre avec le Corculum Cardissa, un bivalve naturellement en forme de cœur, a eu lieu dans les eaux bleues du Pacifique, il y a presque 3 ans. Tombée sous le charme de ce coquillage, la créatrice imagine le mythe de Cardissa : une déesse dont le cœur est immortalisé en coquillage par Aphrodite afin de rester à jamais auprès de son bien aimé, le dieu des Océans, Poséidon.
Deux ans plus tard, début 2011, la jeune femme met au point son propre procédé de fabrication et commercialise ses bijoux, dans un premier temps, en France puis à l'étranger. Unique au monde, ces pièces délicates en dentelle de nacre plongent au coeur d'un univers océanique romantique. Les nuances de forme, de galbe, de transparence et de couleurs font de chaque cœur, une pièce unique. Cette première collection s’appelle Chamade.
Une création qui se veut responsable
La démarche créative de Céline Rauwel est aussi engagée dans le respect de la mer, de la terre et des hommes. Visant une action de développement durable, Cardissa replante la mangrove en Asie en collaboration avec le Coastal Coast Education Foundation. Et dans le cadre de ce programme de sensibilisation de la population locale à l'exploitation pérenne des fonds marins, 1 bijou acheté = 1 palétuvier replanté.
Cardissa favorise l’utilisation de métaux responsables en utilisant de plus en plus les métaux issus d’un processus de récupération et de recyclage ou extrait en conformité avec la charte environnementale Alliance for Responsible Mining. Certains bijoux sont en argent, non rhodié, afin d’éviter les traitements chimiques. La couleur de chaque cœur est naturelle.
Un travail qui se veut également solidaire puisque Cardissa confie certaines tâches à des ateliers de réinsertion sociale et travaille avec des entreprises du patrimoine vivant Fabrication Française. Ainsi, la collecte et le nettoyage des coquillages sont effectués sur place. En effet, elle s’approvisionne le plus possible directement dans les villages de pêcheurs afin d’assurer un revenu équitable aux pêcheurs et à leur famille. Puis Céline Rauwel réalise tout à la main dans son atelier parisien : "C'est un travail délicat. La difficulté réside dans la légèreté et la finesse du coeur très fragile. Il est difficile à travailler. J'effectue un travail de collage, puis je dois le rendre plus solide grâce à une résine" précise-t'elle.
Actuellement, un programme de recherche sur l'espèce en vue d'acquaculture est en cours.
Kiosque situé place du Palais Royal face au Conseil d’Etat devant le Louvre des Antiquaires. De 13h à 19 heures tous les jours jusqu'au 9 septembre. Pour cette première expérience les Ateliers de Paris ont donné carte blanche à deux créatrices de bijoux, qui se partagent ce kiosque éphémère : Céline Rauwel pour Cardissa et Adeline Dupont pour Les Alluvions.
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