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Les Ateliers de Paris présentent "Masque(s)" en marge des Designer's Days

Article rédigé par franceinfo - Corinne Jeammet
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A l’occasion de la 12e édition des Designer’s Days, les Ateliers de Paris ouvrent leurs portes avec l’exposition « Masque(s) » réalisée avec les créations des résidents. Les Designer's Days proposent, au travers de 90 adresses, un trombinoscope du design international réuni à Paris et Pantin. Cette édition développe, cette année, le thème d’Identité(s). L’identité aux Ateliers de Paris est plurielle. Les 18 résidents de la promotion 2012 portent leur attention sur le masque, métaphore de l’identité qui devient à cette occasion élément unificateur. Les visiteurs invités à revêtir ce masque peuvent alors mieux comprendre le travail, le regard, l’univers et l’approche de chacun.
Les Ateliers de Paris. 30, rue du faubourg Saint-Antoine. 75012 Paris. Tel: 01.71.18.75.68. Exposition Masque(s), du 1er au 23 juin, entrée libre du mardi au samedi de 10h à 13h et de 14h à 19h.

À travers cette expérience, les créateurs en résidence expriment chacun leur identité dans un élan collectif. Leurs singularités réunies façonnent l’identité de la promotion 2012 des Ateliers de Paris, l’incubateur des métiers de création de la Ville de Paris.
 (Les Ateliers de Paris)
R.E.G.A.R.D.E.R est à lire comme un espace symbolique du regard. Un masque exagéré. Juste une masse qui dirige et cadre le regard de la personne masquée, et oblige la personne en face à se plonger dans ses yeux. Un trou noir : un regard si intense qu’il empêche toute forme de matière ou de rayonnement de s’en échapper.
 (Les Ateliers de Paris)
Lauréate de la bourse de résidence « mode » de l’Institut Français, Judith Bourdin développe pour Denovembre des accessoires haut-de-gamme (étoles, écharpes, bretelles et bijoux) aux finitions délicates et aux broderies raffinées.
 (Les Ateliers de Paris)
Le masque s’étire, s’allonge, passe autour du bras et ne se porte plus sur le visage mais sur le côté. Parois entre les 2 manjoueurs - convives qui mangent et jouent en même temps - il vient à la fois les réunir et les opposer. Un nouveau jeu décalé.
 (Les Ateliers de Paris)
Le Masque de l’Inconnue de la Seine, très connu au début du XXe siècle, notamment des artistes, fascine. Les histoires circulent à son sujet, de concert avec son plâtre qui se reproduit à l’infini. Et ce visage souriant et inconnu, revêt alors des identités multiples. Une des légendes voudrait que le corps de la noyée, dont le visage a été moulé, ait coulé à Bastille…
 (Les Ateliers de Paris)
Masque qui questionne la notion des identités virtuelles qui ont émergé avec l’ère du Web 2.0 et des réseaux sociaux. Symbolique d’une identité mutante et collective, le masque des Anonymous - à l’effigie de Guy Fawkes, protagoniste d’une conspiration menée contre la régence britannique au XVIIe siècle  - incarne cette dimension nouvelle introduite par la révolution numérique. 
 
 (Les Ateliers de Paris)
Regards décalés. Le studio Noir Vif saisit avec humour (le masque est un attribut de la fête) le thème du masque en tant qu’emblème du double. Un masque détourné, à contre sens, qui ne cache pas le visage mais le montre pour exhiber de manière décalée, inattendue, l’affinité qui découle de deux regards complices.
 (Les Ateliers de Paris)
Dentelles. Ce masque propose une rencontre entre le fil et la plume. La plume prend l'aspect d'une dentelle et joue le jeu du trompe l'oeil. Le façonnage des plumes est en effet guidé par la volonté de les assembler en réseau avec les techniques de la dentelle à l'aiguille.
 (Les Ateliers de Paris)
Oz. Une découpe de l’espace, un territoire marqué loin de la cacophonie urbaine. Oz est un matériau isolant acoustique en feutre de laine et résine. Semblable à une peau qui diffuserait
	la lumière au travers de ces multiples yeux transparents. Il dessine une limite entre deux espaces.
 (Les ateliers de Paris)
Black Mask Dress est une robe qui s'inspire de la formulation de Claude Lévi-Strauss, "Le masque cache autant qu'il révèle, nie autant qu'il affirme". Elle gomme la silhouette du corps, pour en troubler la perception et la lecture. Elle en masque et dévoile certaines parties avec des jeux de transparence, des fenêtres et ajournements en organza de soie noire.
 (Les ateliers de Paris)

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