Rihanna a offert un show de près d'une demie-heure, une longueur rare, dans le hall des anciens chantiers navals de Brooklyn. Le décor était post-moderne, avec plantes vertes à l'honneur parfois en pots sur des étagères, parfois sous bulles de verre géantes, le tout sur un podium à peine illuminé par un éclairage blafard. De l'ultra-féminin au masculinLes mannequins, de toutes les couleurs de peau ou de cheveux, fines comme des baguettes, enveloppées ou très enceintes, étaient pleines de vie, animées par une chorégraphie alternant gestes lents et danses endiablées, poses yogi ou de strip-teaseuse, évocation de couple sado-maso... Défilé de la lingerie Rihanna à New York, septembre 2018. (Diane Bondareff/AP/SIPA) Quant à la lingerie, il y en avait là aussi pour tous les goûts, de l'ultra-féminin au masculin, et dans toutes les couleurs : du pyjama en soie blanc mode confort douillet, au corset noir s'arrêtant juste sous des seins dénudés, en passant par des combinaisons en dentelle, des porte-jarretelles, un ensemble caleçon/tee-shirt unisexe, ou des culottes/soutien-gorges pastels au style ingénu. Défilé de la lingerie Rihanna à New York, en septembre 2018 (Diane Bondareff/AP/SIPA) "Etre mignonne et joueuse un jour, veuve noire un autre""Avec la lingerie, vous n'avez pas besoin de n'avoir qu'une seule personnalité", disait la chanteuse barbadienne en mai, lors du lancement de sa première collection de lingerie Savage X Fenty. "C'est chouette de pouvoir jouer un peu. Etre mignonne et joueuse un jour, veuve noire un autre (...) Je veux que les femmes s'approprient leur beauté", ajoutait celle qui s'est fait un principe d'offrir un éventail de tailles le plus large possible et des articles généralement en-dessous des 100 dollars.