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La Chine s'invite à la Fashion week de Londres
La Fashion week masculine de Londres s'ouvre le 12 juin pour 4 jours de défilés où les plus grands noms de la mode côtoient les fameux tailleurs de Savile Row avec le marché chinois en vue. La 7e édition peut se targuer de réunir les défilés ou présentations de 65 créateurs.
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Burberry, Alexander McQueen, Tom Ford ou Jimmy Choo présentent leurs collections de prêt-à-porter homme pour le printemps/été 2016 aux côtés des maisons londoniennes, telles que Richard James, Gieves & Hawkes ou Hardy Amies. Les premiers à défiler sont Topman, la marque masculine de Topshop, et les créateurs en vogue Craig Green et Christopher Shannon.
Entre Milan (20 au 23 juin), Paris (24 au 28 juin), Londres (12 au 15 juin) et maintenant New York (13 au 16 juillet), la concurrence mondiale pour la mode masculine est ouverte. Alors qu'elle représentait auparavant un simple volet de la Fashion week londonienne, la mode masculine s'est émancipée jusqu'à constituer un événement indépendant. Cette année, l'évènement se focalise tout particulièrement sur la promotion de la mode masculine britannique en Chine, avec la nomination d'un ambassadeur international en la personne de Hu Bing, un mannequin, acteur, chanteur et philanthrope chinois.
Cinquième marché mondial pour le prêt-à-porter masculin de luxe en 2014, la Chine devrait devenir le numéro deux mondial dès 2017, derrière les États-Unis, selon le cabinet Euromonitor International. Pour la marque de luxe italienne Ermenegildo Zegna, qui a ouvert sa première boutique à Pékin en 1991, la Chine est déjà son premier marché au niveau mondial. Les investissements chinois ont aussi permis de donner un nouveau souffle aux marques britanniques traditionnelles - plusieurs tailleurs de Savile Row (Hardy Amies, Kilgour, Gieves & Hawkes et Kent & Curwen) sont détenus par le groupe hongkongais Fung, des frères milliardaires du même nom.
Mais tandis que les marques occidentales se frayent un chemin en Chine, Xander Zhou est le seul créateur chinois à présenter régulièrement ses collections à Londres depuis 2012. Dans le passé, il a délibérément évité les motifs asiatiques de peur d'être catalogué. Mais dans sa collection printemps/été 2016, ce créateur basé à Pékin a "trouvé le courage d'utiliser des éléments orientaux", confie-t-il à l'AFP. "Le fait que je suis maintenant prêt à faire ça est lié à mon évolution mais aussi à l'évolution du monde en termes de stéréotypes sur les créateurs chinois", explique-t-il. Xander Zhou salue l'intérêt porté à la Chine lors de cette Fashion week, où le créateur pékinois Sean Suen fera ses débuts lors d'un défilé sponsorisé par le magazine GQ China. "L'heure de la Chine a sonné dans de multiples domaines, et pour ce qui est de la mode masculine, Londres est l'endroit où il faut être", estime-t-il.
Entre Milan (20 au 23 juin), Paris (24 au 28 juin), Londres (12 au 15 juin) et maintenant New York (13 au 16 juillet), la concurrence mondiale pour la mode masculine est ouverte. Alors qu'elle représentait auparavant un simple volet de la Fashion week londonienne, la mode masculine s'est émancipée jusqu'à constituer un événement indépendant. Cette année, l'évènement se focalise tout particulièrement sur la promotion de la mode masculine britannique en Chine, avec la nomination d'un ambassadeur international en la personne de Hu Bing, un mannequin, acteur, chanteur et philanthrope chinois.
La Chine grignote le marché masculin
Cinquième marché mondial pour le prêt-à-porter masculin de luxe en 2014, la Chine devrait devenir le numéro deux mondial dès 2017, derrière les États-Unis, selon le cabinet Euromonitor International. Pour la marque de luxe italienne Ermenegildo Zegna, qui a ouvert sa première boutique à Pékin en 1991, la Chine est déjà son premier marché au niveau mondial. Les investissements chinois ont aussi permis de donner un nouveau souffle aux marques britanniques traditionnelles - plusieurs tailleurs de Savile Row (Hardy Amies, Kilgour, Gieves & Hawkes et Kent & Curwen) sont détenus par le groupe hongkongais Fung, des frères milliardaires du même nom.
Xander Zhou, un habitué de Londres
Mais tandis que les marques occidentales se frayent un chemin en Chine, Xander Zhou est le seul créateur chinois à présenter régulièrement ses collections à Londres depuis 2012. Dans le passé, il a délibérément évité les motifs asiatiques de peur d'être catalogué. Mais dans sa collection printemps/été 2016, ce créateur basé à Pékin a "trouvé le courage d'utiliser des éléments orientaux", confie-t-il à l'AFP. "Le fait que je suis maintenant prêt à faire ça est lié à mon évolution mais aussi à l'évolution du monde en termes de stéréotypes sur les créateurs chinois", explique-t-il. Xander Zhou salue l'intérêt porté à la Chine lors de cette Fashion week, où le créateur pékinois Sean Suen fera ses débuts lors d'un défilé sponsorisé par le magazine GQ China. "L'heure de la Chine a sonné dans de multiples domaines, et pour ce qui est de la mode masculine, Londres est l'endroit où il faut être", estime-t-il.
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