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Haute couture : Dior célèbre la peintre surréaliste Leonor Fini
Maria Grazia Chiuri s'est intéressée à une artiste, la peintre surréaliste Leonor Fini. L'oeil de Dali suspendu au-dessus du podium, des citations d'André Breton tatouées sur la peau des mannequins et des robes cages : le défilé Dior, tout en noir et blanc, était empreint de surréalisme, au premier jour des shows parisiens de haute couture présentant le printemps-été 2018.
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Après avoir célébré la créativité de l'artiste Niki de Saint Phalle lors de son dernier défilé de prêt-à-porter, la directrice artistique de Dior Maria Grazia Chiuri s'est intéressée à une autre artiste femme, la peintre surréaliste Leonor Fini.
Née d'une mère italienne et d'un père argentin, l'artiste était une proche de Christian Dior, qui avait été le premier à exposer ses oeuvres dans sa galerie d'art, en 1932. "Elle incarnait une femme forte, contrôlait son image, disait qu'il n'y a rien de plus faux que d'être naturelle", raconte Maria Grazia Chiuri.
Muse de photographes - de Man Ray à Cartier-Bresson - Leonor Fini créait aussi des décors et costumes de théâtre et adorait les bals costumés, tout comme Christian Dior, souligne la créatrice italienne. Clin d'oeil à cet univers, les mannequins du défilé portent des masques, réalisés par le chapelier britannique Stephen Jones: des masques qui, au lieu de cacher le regard, le mettent en valeur en l'entourant d'un cadre doré ou d'un nuage de tulle noir.
Pour ce défilé printemps-été 2018, le podium est un damier noir et blanc, comme le plateau d'un jeu d'échecs, au-dessus duquel sont suspendues des sculptures en plâtre de mains, de bustes féminins, de nez et de bouches mais aussi une cage, dont la forme trouve des échos dans la collection. Les grilles deviennent des structures de corsets pour des robes en plumes et organza qui jouent la transparence. "Les cages sont un symbole surréaliste et on a retrouvé dans les archives de Dior une robe incroyable datant des années 1950, appelée panier, qui ressemble à une cage. Nous avons décidé d'en faire un nouveau corset", raconte Maria Grazia Chiuri.
Une robe bustier, inspirée du modèle "Offenbach" de 1950, est faite de larges panneaux d'organza blanc à liseré noir, évoquant les pages d'un livre qui se tournent avec le mouvement de la marche. Des escarpins se retrouvent emprisonnés dans des bas en résille. Des chaussures se nouent avec des gants, et ces gants se retrouvent aussi sur le dos d'une robe.
Née d'une mère italienne et d'un père argentin, l'artiste était une proche de Christian Dior, qui avait été le premier à exposer ses oeuvres dans sa galerie d'art, en 1932. "Elle incarnait une femme forte, contrôlait son image, disait qu'il n'y a rien de plus faux que d'être naturelle", raconte Maria Grazia Chiuri.
Muse de photographes - de Man Ray à Cartier-Bresson - Leonor Fini créait aussi des décors et costumes de théâtre et adorait les bals costumés, tout comme Christian Dior, souligne la créatrice italienne. Clin d'oeil à cet univers, les mannequins du défilé portent des masques, réalisés par le chapelier britannique Stephen Jones: des masques qui, au lieu de cacher le regard, le mettent en valeur en l'entourant d'un cadre doré ou d'un nuage de tulle noir.
Pour ce défilé printemps-été 2018, le podium est un damier noir et blanc, comme le plateau d'un jeu d'échecs, au-dessus duquel sont suspendues des sculptures en plâtre de mains, de bustes féminins, de nez et de bouches mais aussi une cage, dont la forme trouve des échos dans la collection. Les grilles deviennent des structures de corsets pour des robes en plumes et organza qui jouent la transparence. "Les cages sont un symbole surréaliste et on a retrouvé dans les archives de Dior une robe incroyable datant des années 1950, appelée panier, qui ressemble à une cage. Nous avons décidé d'en faire un nouveau corset", raconte Maria Grazia Chiuri.
Une robe bustier, inspirée du modèle "Offenbach" de 1950, est faite de larges panneaux d'organza blanc à liseré noir, évoquant les pages d'un livre qui se tournent avec le mouvement de la marche. Des escarpins se retrouvent emprisonnés dans des bas en résille. Des chaussures se nouent avec des gants, et ces gants se retrouvent aussi sur le dos d'une robe.
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