Cet article date de plus de six ans.

Fashion Week masculine: des carreaux, du flashy et des slogans pour l'hiver 2018

Voici quelques tendances à retenir des défilés masculins pour l'automne-hiver 2018-19, qui se sont achevés le 21 janvier après presque 6 jours de shows parisiens. A suivre de près : la présence des carreaux et du graphisme, le retour du flashy en total look ou en touches, encore une inspiration sportwear et de l'outdoor chic...
Article rédigé par franceinfo - franceinfo Culture (avec AFP)
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Thom Browne ah 2018-19, à Paris, janvier 2018
 (FRANCOIS GUILLOT / AFP)

Des tartans, des carreaux, du graphisme

Le tartan, ce motif à carreaux écossais, est partout, chez Alexander McQueen sur de longs gilets en laine ou d'épaisses écharpes mais aussi chez des marques de streetwear comme les japonaises Facetasm et White Mountaineering, ainsi que la coréenne Juun J et la française Andrea Crews
Cerruti ah 2018-19, à Paris, janvier 2018
 (PATRICK KOVARIK / AFP)

Il se porte en total look chez l'Américain Thom Browne pour un ensemble manteau-veste-kilt-cravate. Chez Vetements, le tartan se mélange à d'autres imprimés, tandis que le Belge Dries Van Noten combine les carreaux dépareillés et propose des moitiés de kilt sur des pantalons. 

  ( : Swan Gallet/WWD/Shutter/SIPA)

Chez le Japonais Yohji Yamamoto, il se conjugue dans un fondu de tonalités rouges tandis que le britannique Paul Smith le conjugue version tout mini ton sur ton ou très traditionnels sur fond bleu marine.

Paul Smith ah 2018-19, à Paris, janvier 2018
 (Courtesy of Paul Smith)

Le vêtement, porteur de messages ?

Les créateurs ont envoyé quelques messages sous forme de slogans et de logos. Avoc trouve son inspiration dans le Grand Paris, logo qui s'étale sur des sweats à capuche, des pantalons, des joggings. Des cartes de l'agglomération parisienne et des listes de villes de banlieue s'invitent aussi dans le vestiaire urbain. La campagne publicitaire du New York Times sur "la vérité", en réponse aux attaques de Donald Trump contre les médias et à sa défense des "faits alternatifs", a donné matière à des imprimés pour les marques Sacai et Etudes. Tandis que le Géorgien Demna Gvasalia, de Vetements, affichait des collages "Russia, don't you mess around with me!" ("Russie, arrête de me chercher des noises"). Le créateur belge Walter Van Beirendonck a été inspiré par le mot "pig" (porc) - allusion au vocabulaire post-Weinstein ? - dont il parsème sa collection.
Vetements ah 2018-19, à Paris, janvier 2018
 (ALAIN JOCARD / AFP)

L'outdoor et le flashy

Le sportswear, les vêtements de travail, le streetwear continuent à imprégner le vestiaire. Les créateurs s'inspirent particulièrement des vêtements outdoor, de randonnée ou de montagne. Une silhouette très présente chez Louis Vuitton et White Mountaineering. Les chaussures de marche étaient aussi de mise chez Julien David
Issey Miyake pap automne-hiver 2018-19, janvier 2018
 (PATRICK KOVARIK / AFP)
Le jaune fluo illumine la garde-robe : il est présent par touches chez Hermès et Issey Miyake mais aussi chez Louis Vuitton ainsi que chez Dior, où il colore la doublure d'une parka beige ou se combine à du noir sur des hauts en maille rayés, et Juun.J pour une doudoune entièrement fluo.
Juun.J ah 2018-19, à Paris, janvier 2018
 (WWD/Shutterstock/SIPA)

La folie des bottes fourrées  

Les Ugg, ces bottes en peau de mouton inventées par des surfeurs australiens qui voulaient se réchauffer les pieds, vont-elles envahir les rues ? Y/Project les propose en version cuissardes, pour un aspect pachydermique garanti. "J'adore les Ugg", commente le créateur belge Glenn Martens. "Les chausser, c'est comme mettre ses pieds dans du beurre tiède, tellement confortable!". Chez Sacai, autre marque à signer une collaboration avec Ugg, elles sont plus classiques et s'arrêtent à la cheville, en version beige, noire ou grise.
Sacai ah 2018-19, à Paris, en janvier 2018.
 (FRANCOIS GUILLOT / AFP)

Sacs à gogo, du petit au grand format

Les hommes ne sortent pas sans leur sac : petit sac en python en bandoulière chez Dries Van Noten, sac-oreiller comme un doudou chez Margiela, ou sac en forme d'éléphant chez Loewe. Dior prévoit des sacs "combos", trois modèles de différentes tailles qui s'attachent ou se détachent au gré des envies d'une même lanière. On n'hésite pas à voir large, avec des grands formats chez Hermès, Vuitton, Acne Studios.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.