Fashion week : Demna Gvasalia revisite avec modernité la couture de Balenciaga
La maison fondée par l'Espagnol Cristobal Balenciaga, souvent surnommé "le couturier des couturiers", avait été fermée en 1968. Elle a repris vie depuis vingt ans, comme griffe de prêt-à-porter et ne dispose pas de l'appellation officielle haute couture. Ces créations faites à la main sont donc qualifiées de "couture".
Le créateur géorgien Demna Gvasalia, par ailleurs à la tête de la marque Vetements, avait choisi le cadre d'une immense salle éclairée au néon où les mannequins foulaient une moquette grise siglée Balenciaga, sous les yeux de François-Henri Pinault, PDG de Kering, maison-mère de Balenciaga.
Dans le reste de la collection, le designer, connu pour ses vestes aux larges carrures, ses doudounes aux volumes renversés vers l'arrière du dos, bouscule une fois de plus les proportions, avec une série de manteaux et de vestes décentrés qui donnent l'impression d'avoir été boutonnés de travers.
Le directeur artistique passe dans la même collection de l'univers de la couture à celui de l'automobile, en proposant des jupes reproduisant des tapis de sol de voiture, des sacs en nylon inspirés de housses de roue de secours, des pochettes aux airs de rétroviseurs. Les amples robes à imprimés fleuris vintage qui font aussi la marque du créateur sont bien présentes, portées avec des cuissardes ou collants aux couleurs flashy et des cabas XXL.
Déjà vu lors du défilé homme en janvier, un logo Balenciaga à la typographie rappelant celle de la campagne du sénateur Bernie Sanders, ancien rival d'Hillary Clinton lors de la primaire démocrate, s'imprime sur des escarpins.
Après la Fashion week, Balenciaga reste à l'honneur à Paris avec une exposition au musée Bourdelle.
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