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Fashion masculine, l'image du jour : la cool attitude urbaine de Dior

Coup de coeur pour Dior Homme en cette 4e journée des défilés parisiens présentant le printemps-été 2016. Le Belge Kris Van Assche revisite les codes Bourgeois en adoptant le motif camouflage et en parsemant de zips les pantalons. Résultat : un vestiaire cool et urbain, frais et très actuel. Welcome, la cool attitude !
Article rédigé par franceinfo - Corinne Jeammet (avec AFP)
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Défilé Dior Homme pour le prêt-à-porter masculin printemps-été 2016 à Paris au milieu d'un parterres de 2000 rosiers blancs.
 (Dior )

L'homme Dior est un "bourgeois cool", selon le créateur Kris Van Assche, qui a présenté un vestiaire combinant de classiques motifs Argyle en losange et des imprimés camouflage. Adepte du mélange d'une élégance traditionnelle et du sportswear, le directeur artistique de Dior Homme a ainsi revisité le blazer sous toutes ses formes et anobli le bomber. "J'ai essayé de redéfinir une nouvelle bourgeoisie, qui connaît tout des codes de ses parents, de l'élégance mais les mélange avec les codes de la rue, et en fait quelque chose de plus cool", a expliqué le créateur belge.

  (Dior )
Pièce phare du streetwear, le bomber s'orne de broderies de roses blanches, des fleurs qu'affectionnait Christian Dior. Un parterre de 2.000 rosiers avait été disposé sur les terrains couverts du Tennis club de Paris. La célèbre doublure orange du bomber vient colorer l'intérieur d'un blazer bleu marine, la tranche d'une ceinture, un col de polo. Le motif camouflage, autre classique du streetwear, a remplacé le denim, quasiment absent de cette collection : il s'imprime sur l'intérieur de parkas, et même, de façon plus épurée en noir et blanc, sur une "chemise de banquier". Autre constante, les losanges du motif Argyle, en maille, en broderies sur des chemises, ou travaillés avec du cuir fin. Cette volonté de mélange se retrouve sur des pantalons stricts agrémentés de plusieurs poches à fermeture Eclair.

Outre l'orange, Kris Van Assche a injecté du rouge, du jaune et du bleu dans sa collection, s'inspirant du travail d'une artiste américaine, Kristin  McKirdy, spécialiste de la céramique. "Je ne suis pas connu pour mon utilisation de la couleur et j'ai trouvé dans son travail à elle une façon de l'incruster, de l'infiltrer presque. On a fini par faire une collaboration", a expliqué le créateur. Résultat : une série de grigris, portés à la main ou autour du cou par les mannequins, dont les touches de couleur faisaient écho à celle de la collection.

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