Disparition du couturier Azzedine Alaïa : il avait "un amour de la féminité", salue la ministre de la Culture Françoise Nyssen
Françoise Nyssen, ministre de la Culture, a réagi, samedi sur France Inter, à la mort du couturier franco-tunisien Azzedine Alaïa.
La ministre de la Culture Françoise Nyssen a réagi, samedi 18 novembre sur France Inter, à la mort du couturier franco-tunisien Azzedine Alaïa. Le décès ce dernier à l'âge de 77 ans "est brusque, c'est un choc, il va nous manquer", a déclaré la ministre.
Azzedine Alaïa était un amoureux de l'art, des artistes et un maître de la mode. Il avait une manière singulière de sublimer les femmes par ses tenues somptueuses. C'était un homme profondément généreux. Il nous manque déjà. Mes pensées vont à ses proches.
— Francoise Nyssen (@FrancoiseNyssen) 18 novembre 2017
Arrivé dans les années 1960 à Paris, Azzedine Alaïa se fait embaucher par la maison Dior avant de fonder sa propre maison de couture en 1980. Il est notamment l'inventeur de la jupe zippée dans le dos, du body ou du caleçon noir moulant. "Cet amour de la féminité, c'est extraordinaire. Cette capacité à faire virevolter la femme, quelque chose de tout à fait original qui était nouveau", a estimé Françoise Nyssen.
"Je l'avais rencontré plusieurs fois dans sa galerie. Il avait le plaisir de partager sa table. Ce sont des moments que j'aimais infiniment. C'était un monsieur très simple, avec ce goût du partage", a poursuivi Françoise Nyssen.
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