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Des podiums à la rue, le plus français des couvre-chefs séduit les stars et les inconnus
Qu'ont en commun Rihanna, le clan Kardashian et les nostalgiques de Che Guevara ? Tous sont des fous du béret. Depuis quelques années, le plus français des couvre-chefs a détrôné les autres chapeaux et séduit le monde de la mode.
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Depuis que Maria Grazia Chiuri de Dior a affublé de bérets ses 68 mannequins lors de son défilé de mars 2017 à Paris, l'humble chapeau des Béarnais et des Basques est devenu la quintessence du cool.
La version du béret en cuir noir de Dior que Rihanna arborait lors du défilé Dior, venu parfaire un look d'inspiration Black Panther, a connu un succès tel qu'il se vend à 812 euros sur eBay.
Des icônes de la mode internationale aussi différentes que les soeurs Hadid, Kardashian-Jenner, Kate Middleton - adepte de longue date -, Meghan Markle, fiancée au prince Harry et la princesse Charlène de Monaco ont toutes été photographiées portant des bérets.
Les critiques de mode étrangers se sont également réjouis du retour en grâce du béret, comme le Guardian pour qui il "pourrait finalement nous libérer de nos bonnets".
Mark Saunders, directeur commercial chez Laulhère, confirme : "la modeste usine de sa marque, à Oloron-Sainte-Marie, dans les Pyrénées est sous pression. Il faut deux jours pour faire un béret et il y a un gros travail à la main (80%), c'est un processus très compliqué. Le feutrage durant à lui seul entre 11 et 18 heures".
Selon Sébastien Réveillard, qui tient la boutique "Paris est Toujours Paris" dans le 2e arrondissement, "beaucoup de clients en achètent deux ou trois à la fois, on n'arrive pas à fournir".
"La mode du béret", insiste M. Saunders, "est tout sauf passagère". Selon lui, elle a commencé il y a six ans, moment où son propriétaire actuel, Cargo, a sauvé Laulhère de la faillite. "Nous avons réalisé que nous avions quelque chose d'exceptionnel entre les mains, à la fois un article de mode fantastique et un accessoire de luxe doté d'une histoire et d'une culture." Ayant plus que doublé les effectifs de son usine, Laulhère a vendu en 2017 plus de 300.000 bérets. Et avec des magasins qui distribuent sa production au Japon, en Corée du Sud, à Hong Kong et bientôt en Chine continentale, la marque française devrait encore augmenter ses ventes en 2018.
La version du béret en cuir noir de Dior que Rihanna arborait lors du défilé Dior, venu parfaire un look d'inspiration Black Panther, a connu un succès tel qu'il se vend à 812 euros sur eBay.
Des icônes de la mode internationale aussi différentes que les soeurs Hadid, Kardashian-Jenner, Kate Middleton - adepte de longue date -, Meghan Markle, fiancée au prince Harry et la princesse Charlène de Monaco ont toutes été photographiées portant des bérets.
Les critiques de mode étrangers se sont également réjouis du retour en grâce du béret, comme le Guardian pour qui il "pourrait finalement nous libérer de nos bonnets".
Laulhère, dernier fabricant français historique de bérets
Les fabricants ont du mal à répondre à une forte demande qui ne se limite plus aux paysans ou aux touristes à la recherche d'authenticité. Ainsi Laulhère est en pleine expansion. L'artisan a ouvert une boutique rue Saint-Honoré à Paris, où les bérets les plus luxueux, recouverts de perles ou finis en cuir et satin, coûtent entre 450 et 500 euros. Ceux en feutre "héritage", plus traditionnels, qui protégeaient les bergers de la neige l'hiver et du soleil l'été, se vendent au prix plus abordable de 35 euros.Mark Saunders, directeur commercial chez Laulhère, confirme : "la modeste usine de sa marque, à Oloron-Sainte-Marie, dans les Pyrénées est sous pression. Il faut deux jours pour faire un béret et il y a un gros travail à la main (80%), c'est un processus très compliqué. Le feutrage durant à lui seul entre 11 et 18 heures".
Selon Sébastien Réveillard, qui tient la boutique "Paris est Toujours Paris" dans le 2e arrondissement, "beaucoup de clients en achètent deux ou trois à la fois, on n'arrive pas à fournir".
'Ils vont avec tout'
Pour Sébastien Réveillard, l'attrait intemporel du béret provient de son côté "très pratique puisqu'on peut le porter comme une sorte de bonnet, comme le font les fermiers, à l'envers comme Rihanna pour montrer l'étiquette ou sur le côté"."La mode du béret", insiste M. Saunders, "est tout sauf passagère". Selon lui, elle a commencé il y a six ans, moment où son propriétaire actuel, Cargo, a sauvé Laulhère de la faillite. "Nous avons réalisé que nous avions quelque chose d'exceptionnel entre les mains, à la fois un article de mode fantastique et un accessoire de luxe doté d'une histoire et d'une culture." Ayant plus que doublé les effectifs de son usine, Laulhère a vendu en 2017 plus de 300.000 bérets. Et avec des magasins qui distribuent sa production au Japon, en Corée du Sud, à Hong Kong et bientôt en Chine continentale, la marque française devrait encore augmenter ses ventes en 2018.
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