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Défilés parisiens hiver 2013 : atout cuir chez Jitrois
Article rédigé par
franceinfo
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Corinne Jeammet (avec AFP)
France Télévisions
Publié le 07/03/2013 10:54
Mis à jour le 06/12/2016 06:30
Au 9e et dernier jour de la fashion week, Jean-Claude Jitrois -qui défilait pour la première fois dans le calendrier- joue avec le cuir strech comme avec un tissu. Ici, les lignes graphiques et les drapés trouvent une nouvelle souplesse pour une élégance toute en subtilité ! Le cuir et la fourrure ont été omniprésents, cette saison, dans les défilés tant en jupes, robes, manteaux qu'en accessoires
P. VERDY / AFP
Le passage des belles élégantes en chemin vers le théâtre de l'archêchevé, lors du festival d'Aix-en-Provence, fait partie des souvenirs les plus vivaces de Jean-Claude Jitrois. Ces silhouettes -dont l'architecture se maintient par gaines et corsets qui structurent les corps- ont inspiré le créateur. Objectif de cette collection : libérer les femmes des contraintes des vêtements. C'est en revisitant l'asymétrie des années 50, que le cuir strech devient le point de départ de cette collection hivernale élégante présentée au dernier jour de la fashion week parisienne.
(P.Verdy)
Chez Louis Vuitton, Marc Jacobs a fait défiler des femmes vêtues de manteaux d'hommes, de robes assez déshabillées, dans une ambiance glamour décadente rétro. Cette fois, comme une réaction à la collection très graphique de la saison précédente, il y a beaucoup d'"émotion", de "fantaisie". Les mannequins, qui sortent de chambres d'hôtel, portent un manteau masculin à la façon d'une sortie de bain luxueuse. En-dessous, les robes ressemblent à des négligés, en soie ou en satin. Certaines sont transparentes. Il y a aussi beaucoup de cachemire, de laine, ainsi que des broderies. Sur certaines sont cousues de petites plumes, d'autres se terminent par de la fourrure, au niveau du décolleté, à l'extrémité des manches ou au niveau de l'ourlet. Côté maroquinerie, Marc Jacobs revisite 3 classiques la "Pochette accessoire", le "Lockit" et le "Speedy", avec des plumes d'oie et du crocodile, "des matières plus exotiques, (...) plus féminines". A la fin du show, apparaît Kate Moss, amie du styliste, dans une longue robe brodée grise transparente, au décolleté plongeant.
(M. Bureau / AFP)
A priori sages, des lignes d’une grande sobriété cachent, ici et là, un dos ou une face ajourés de volutes et cachemires. Incroyablement travaillés, ils composent des paysages décoratifs nourris de broderies en fil de soie, mohair et velours qu’un camaïeu de paillettes assorties vient éclairer. Les passages appellent d’autres détails de broderies anglaises et damassés, ou encore le scintillement léger de paillettes appliquées en sous-impression…Le soir venu, la femme Elie Saab s’affiche dans des robes longues dévorées de dentelles.
(P. Kovarik / AFP)
"Quand glamour urbain et allure se rencontrent", tel est le crédo de la collection Allude dans laquelle le cashmere sur mesure contraste avec le cuir à l'état brut. Andrea Karg combine le cashmere avec des textures inattendues comme le cuir et la fourrure. "En termes de processus de fabrication, il a fallu faire face à un vrai défi. Nous avons combiné cashmere le plus délicat et cuir pour répondre aux plus hautes exigences de qualité" déclare Karg "et nous sommes parvenus à ce résultat en collaborant avec les meilleurs artisans et les plus expérimentés." Quatre modèles hommes défilent également. La styliste a conservé sa silhouette affinée et souple habituelle, contrastant avec une allure à la garçonne : lignes strictes, chic avec des détails masculins.
(P.Verdy)
(M. Bureau / AFP)
(F.Guillot /AFP)
(PIERRE VERDY / AFP)
(PIXELFORMULA/SIPA)
(P. Kovarik / AFP)
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