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Défilés parisiens été 2014 : Veronique Branquinho étire la silhouette

Article rédigé par franceinfo - Corinne Jeammet (avec AFP)
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11 défilés au menu de la 7e journée dont la créatrice belge Veronique Branquinho qui m'a épatée avec une garde-robe où chaque pièce est retravaillée dans la longueur pour allonger la silhouette. Le tout dans une palette irisée et cristallisée. Ici jeux de transparences et matières techniques sont au RDV d'une collection contemporaine, qui ne manque pas d'énergie. J'ai hâte d'être l'été prochain.

MIGUEL MEDINA / AFP

La créatrice Belge a puisé son inspiration dans le cristal. Résultat : une palette chromatique irisée, toute en transparence, grâce à l'utilisation de matières techniques. Son vestiaire : des blazers, des bombers et des blousons de motard retravaillés dans la longueur pour allonger la silhouette. Le principe du twin-set est ici appliqué à l'ensemble du vestiaire : sous le long blouson, un sweat qui s'allonge, une robe qui s'étire... L'esprit "sporty" se dégage dans cette collection, contemporaine, qui ne manque pas d'énergie. Vivement l'été ! 
 (MIGUEL MEDINA / AFP)
Les tailleurs pantalons, les smokings, les chemises transparentes : l'esprit du maître était présent au défilé Saint Laurent dans une ambiance rock et années 80. Le créateur Hedi Slimane a réinterprété des basiques pour sa 3e collection. Les jupes, pour beaucoup en cuir, sont mini et près du corps. Hedi Slimane continue avec les pantalons slim, qui ont fait de lui une star chez Dior homme dans les années 2000. Des robes et des vestes brillent. Le costume à fines rayures de l'homme est réinterprété : le pantalon est remplacé par une mini-jupe et les rayures par des broderies qui scintillent. Le noir domine mais il y a aussi de la couleur, comme une robe rose, un haut rayures noires et roses porté avec une jupe léopard, une robe verte flashy, une bleue au haut asymétrique et évasée sur le bas, une lamée dorée. Pour Tancrède de Lalun, acheteur pour le Printemps, "c'est le vestiaire d'une fille moderne". Hedi Slimane est "dans l'air du temps, tout en revisitant des basiques Saint Laurent", dit-il. Le tout est très "années 80" et aussi "très habillé".
 (MIGUEL MEDINA / AFP)
Chez Léonard, les motifs des années 80 exaltent l'humeur d'une femme dynamique, urbaine, qui marche en jupe symétrique assortie à un blouson de nappa bleu et jersey de soie imprimé. Un imprimé de style Art Nouveau, inspiré des vitraux de Tiffany, accentue la modernité d'une robe-collier destructurée et d'une combi-pantalon au décolleté audacieux. Le soir, elle opte pour les effets pointillistes en noir et blanc d'une robe smocking sans manches. 
 (FRANCOIS GUILLOT / AFP)
Le Libanais Elie Saab dévoile le corps féminin dans un chassé-croisé de transparence et de dénudés. Il explore tissus aériens, soies, dentelles, fleurs brodées, paillettes et cristaux. C'est "Une fusion magique de la femme avec la nature", dit le couturier. La palette : corail, vert tendre, rouge bougainvillier, blanc camélia ou rose églantine. Ici robe tunique à imprimé fleuri juste en bas du vêtement, combinaisons shorts courtes aux manches transparentes et recouvertes de fleurs brodées, robes de danseuses à bretelles serrées à la taille et s'arrêtant au-dessus du genou ou longues robes du soir laissant apparaître les cuisses. La collection est inspirée des fleurs et du jardin. La dentelle de Chantilly omniprésente imite un feuillage. Un modèle conçu à partir de dentelle constitue d'ailleurs la base de la collection: des roses multicolores en pleine floraison.
	 
 (FRANCOIS GUILLOT / AFP)
  (PATRICK KOVARIK / AFP)
Au show Stella McCartney, il y a sur le podium quelques uns des plus grands mannequins du moment, dont Cara Delevingne. La créatrice anglaise a imaginé une femme à la séduction discrète. Il y a beaucoup de transparence mais juste pour dévoiler le galbe de la jambe. Ainsi une jupe marine courte près du corps, se prolonge en un voile, qui peut être retiré. Des motifs qui donnent l'impression d'une peau de crocodile sont appliqués sur de l'organza. Des fleurs recouvrent plusieurs silhouettes, notamment sur des robes en dentelle. Des ensembles veste-pantalon renvoient aux coupes masculines mais leur fluidité est hyper-féminine. Les mannequins portent aussi des lunettes de soleil, appelées à devenir "le must have" de la saison, selon la maison. Elles ressemblent à un masque malgré leurs fines branches et peuvent être assorties au look, car elles existent en noir, rose et beige...
 (PATRICK KOVARIK / AFP)
La collection "Till we drop" de Jean-Paul Lespagnard s'inspire de la vie exubérante des grands hôtels de la Riviera Maya au Mexique, d'une certaine idée du paradis artificiel. Il décode les us et costumes du touriste impulsif, délesté de toute contingence matérielle, subitement amoureux de la culture locale. 
 (PATRICK KOVARIK / AFP)
  (MIGUEL MEDINA / AFP)
  (JOEL SAGET / AFP)
  (JOEL SAGET / AFP)

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