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Défilés parisiens été 2014 : Alexander McQueen réinterprète Mondrian
Article rédigé par
franceinfo
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Corinne Jeammet (avec AFP)
France Télévisions
Publié le 02/10/2013 10:44
Mis à jour le 06/12/2016 06:30
11 défilés pour la 8e journée et pour moi le show qu'il ne fallait pas louper -hélas, je n'y étais pas invitée : celui d'Alexander McQueen. J'avoue, j'ai un faible pour le travail de Sarah Burton et ses silhouettes habituellement toute en volume. Sa collection, inspirée du peintre Mondrian, est, cette fois-ci, moins spectaculaire mais demeure forte et impressionnante de féminité.
FRANCOIS GUILLOT / AFP
Les mannequins ont défilé avec un casque sur la tête chez Alexander McQueen. Les premières portent des brassières comme s'il s'agissait d'armures, avec des jupes rouges à volants mais qui restent sérieuses. Ces femmes font penser à des guerrières. Les silhouettes s'adoucissent un peu par la suite. La styliste Sarah Burton s'est inspirée du peintre Mondrian, dont on retrouve les carrés et rectangles colorés dans plusieurs silhouettes. Des plumes apparaissent dans quelques looks: au bas de la jupe ou de la brassière, ou au niveau des seins et des hanches pour féminiser la silhouette. La taille de certaines jupes est plus basse, faisant penser aux années 20.
(FRANCOIS GUILLOT / AFP)
La Néerlandaise Iris Van Herpen, découverte en 2011 avec la haute couture, a présenté son premier prêt-à-porter. Ses collaborations avec des scientifiques donnent à ses créations un style innovant renvoyant à l'art contemporain. La créatrice, qui a dessiné des costumes pour le New York City Ballet et qui est exposée à la Cité de la mode et de la dentelle de Calais, a présenté une collection où "Les habits émettent des sons quand on les touche, grâce à un système de capteurs". "C'est un orchestre d'habits" ajoute-t'elle. Les mannequins bougent et se touchent, ajoutant des sons à la bande musicale. Il y a du cuir mais aussi des fibres synthétiques mélangées à de la soie. Le noir domine. Quelques pièces ont été dessinées sur ordinateur et imprimées en 3D.
(MIGUEL MEDINA / AFP)
Les mannequins ont un diadème sur la tête : c'est une pièce de cuir cloutée. Les robes, qu'elles arrivent aux chevilles ou s'arrêtent à mi-cuisse, qu'elles soient pour le soir ou le jour, sont brodées. Maria Grazia Chiuri et Pierpaolo Piccioli ont été "stimulés par une visite accomplie dans les ateliers de l'opéra de Rome" pour cette collection, indique une note. Ils ont privilégié le rouge foncé, le vert intense, le beige et le noir. Il y a aussi des motifs ethniques aux couleurs vives. Les designers jouent avec la transparence, laissant deviner le galbe des jambes ou une partie de bras. Arrivés en 2008 dans la griffe Valentino, ils excellent dans les combinaisons pantalons ou shorts.
(PATRICK KOVARIK / AFP)
L’art au service de la mode, tels sont le crédo et l’inspiration de Jean Charles de Castelbajac. Son œuvre picturale laisse une trace sur des robes, des jupes, des accessoires, en noir et blanc mais aussi en primaire, les couleurs de la maison. Des visages, un bras, une jambe, apportent une dimension onirique et surréaliste aux silhouettes. Son message se retrouve imprimé en silicone sur des pièces en toile de lin ou peint en or sur ses robes carnets de croquis en feuillet d’organza. La vocation de la maison : embellir toutes les femmes avec de l’art au quotidien. Une garde-robe complète pour une femme Poésic.
(FRANCOIS GUILLOT / AFP)
Valentin Yudaskin, qui a présenté son un prêt-à-porter intitulé "Scythian Gold", a profité de la fashion week parisienne pour annoncer la sortie de son ouvrage "Fashion House Valentin Yudashkin" aux éditions La Martinière. A l’occasion du 25e anniversaire de la maison, le créateur russe sort cette rétrospective de sa carrière. C’est un ouvrage illustré qui imprègnera le lecteur de l'univers sophistiqué du créateur qui s'inspire de références historiques et littéraires. Il contient des croquis sur calque ainsi qu'un dépliant de photos de défilés inédites.
(JOEL SAGET / AFP)
Karl Lagerfeld a présenté une collection pleine de couleurs dans le Grand Palais transformé en galerie dédiée à la maison Chanel. Des dizaines d'oeuvres sont exposées. Une peinture d'un bleu profond reprend le drapeau européen, sauf qu'au centre, se trouve le logo de Chanel, les 2 C entrelacés, avec autour, 12 flacons du parfum Chanel N°5. Le camélia est sur des peintures. "J'ai peint moi-même. (...) Tout est fait par moi. Il m'a fallu un mois et demi, cet été", explique le couturier. Les imprimés sont comme "des coups de pinceau", souligne Karl Lagerfeld, expliquant qu'il y a plus de 150 couleurs. Karl Lagerfeld a fait défiler de nouveaux sacs aux touches fluo voire même de grands sacs à dos de lycéennes avec des graffitis. Il a présenté 90 looks, contre une quarantaine dans les autres défilés sur un podium de 340 mètres.
(PATRICK KOVARIK / AFP)
(MIGUEL MEDINA / AFP)
(JOEL SAGET / AFP)
Shiatzy Chen (Wang Chen Tsai-Hsia) s’est inspirée de moments inscrits dans sa mémoire, d’images, de scènes colorées ayant ponctué son enfance et son parcours de créatrice (la marque fête cette année son 35e anniversaire). Ces images s’inscrivent dans la collection de manière fragmentée, en référence à la période cubiste de Picasso et Mondrian. Elle recompose les traditionnels masques d’opéra chinois en jouant avec des lignes géométriques et des patchworks de broderies, explore des techniques innovantes de broderie, des superpositions de tissus imprimés opaques et transparents.
(PATRICK KOVARIK / AFP)
(FRANCOIS GUILLOT / AFP)
(JOEL SAGET / AFP)
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