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Défilés masculins : enthousiasmée par le regard graphique contemporain d'Etudes Studio

Article rédigé par franceinfo - Corinne Jeammet (avec AFP)
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C'est au collectif Etudes Studio que va ma préférence pour la 4e journée où 9 créateurs dévoilaient leurs collections automne-hiver 2015-16. Ce studio créé par les artistes français Aurélien Arbet et Jérémie Egry porte un regard contemporain sur ce qui l'entoure en proposant un nouveau lifestyle ou la mode dialogue avec l'art. Une mode créative branchée !

Courtesy of Etudes Studio

Le collectif Études Studio est un studio basé entre Paris et New York, créé en 2012 par les artistes français Aurélien Arbet et Jérémie Egry. Dépassant le projet personnel de designer, Études Studio porte en lui l’énergie d’un collectif qui revendique sa pluridisciplinarité en allant de la mode à l’édition, en passant par la direction artistique. Dans l’air du temps, ce collectif porte un regard contemporain sur ce qui l’entoure et propose un nouveau lifestyle où la mode dialogue avec l’art. Après une série de boutiques au format pop-up stores à Paris et à New York, la marque s'est installée dans un espace permanent à Paris. La galerie-duplex de 200 m2 abrite un espace de travail privé et un autre ouvert aux collections masculines saisonnières, aux collaborations exclusives et aux éditions de livres Études Studio. Le tout ponctué d'un calendrier d'événements artistiques renouvelable. Cette saison, la pour la collection Day to day, la marque a fait appel au photographe américain Daniel Everett. Il illustre une série de collaboration avec Études Studio via ses paysages architecturaux graphiques et nets. 
 (Courtesy of Etudes Studio)
Elégance chez Dior où Kris Van Assche a voulu une "élégance contemporaine, sans regarder dans le rétroviseur". "Je voulais accentuer les extrêmes, à la fois très soir et à la fois très, très sport. J'avais cette idée d'un homme qui arriverait à vélo à l'Opéra Garnier pour regarder un spectacle de danse contemporaine", expliquait-il à l'AFP. La salle du Tennis club s'était métamorphosée en lieu de spectacle, avec lever de rideau noir et file de violonistes, jouant en costumes et baskets blanches aux pieds. Après de premières silhouettes de soirée, le jean fait son apparition, à l'intérieur d'une parka, sur le col d'un manteau long ou d'une veste de costume. Ou compose intégralement une chemise, un manteau. Le costume s'accompagne parfois d'une long gilet sans manche. Quand il est porté en dessous de la veste, il vient se superposer au pantalon. Avec ces "bodywarmers", le créateur Belge veut introduire des "pièces réalistes". "Je trouve que le costume n'est pas forcément adapté à une vie très active. On ne peut pas toujours très bien bouger dans le carcan d'un costume. Et ce n'est pas forcément évident d'enfiler un grand manteau par-dessus quand il fait froid", explique-t-il. Le motif Prince de Galles, cher à Christian Dior, est très présent, sur des matières techniques, légères et chaudes. Ou sur des costumes croisés, ornementés par des badges de différentes tailles contenant des fleurs séchées, autre clin d'oeil au fondateur de la maison. Dominée par le noir, le gris et le denim, la palette s'enrichit de bordeaux. Au fil des 47 modèles, le jaune apparaît timidement sur des liserés de poches, des bordures de vestes, puis s'épanouit en grosses fleurs. Kris Van Assche a expliqué avoir imaginé un homme qui n'est pas un "dandy".
 (Dior)
  (FRANCOIS GUILLOT / AFP)
  (PATRICK KOVARIK / AFP)
Né en Corée du Sud, Songzio lance sa ligne femme en 1992, crée sa ligne homme en 1999, et présente en 2007 sa collection pour la première fois à Paris. Selon lui, la mode masculine s’affranchit des clivages entre l’Orient et l’Occident. Ses créations se distinguent par ses silhouettes ambitieuses et visuelles, et symbolisent le voyage qu’un jeune homme effectue pour accomplir ses rêves. Cette saison l'inspiration de sa collection est puisée dans la nature avec des impressions de feuilles, de terre et d'images.  
 (PATRICK KOVARIK / AFP)
Le mot-clé de la saison est inattendu. Résultat : la juxtaposition de nouvelles formes dans des combinaisons de fabrication inattendues. Les vestons ajustés côtoient les vestes de style militaire. La palette : du marine, du gris, du brun et des kaki avec des pointes de vert, de bleu et d'orange.
 (PIXELFORMULA/SIPA)
Depuis le lancement de la marque en 2002, s’enchaîne, ensuite, la présentation des collections à Paris. La mode de la créatrice coréenne de Wooyoungmi est inspirée de l’architecture aux couleurs savamment dosée se fait repérée par la presse et les acheteurs internationaux. Elle compte plus de 24 boutiques en Asie et de nombreux points de vente à travers le monde.
 (PIXELFORMULA/SIPA)

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