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Défilés féminins : entraînée par le souffle vivifiant de A.F.Vandevorst
Article rédigé par
franceinfo
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Corinne Jeammet (avec AFP)
France Télévisions
Publié le 27/09/2014 09:44
Mis à jour le 06/12/2016 06:30
Je clôture ma 4e journée avec la griffe A.F. Vandevorst à laquelle je décerne mon coup de coeur. Le duo An Vandevorst et Filip Arickx propose un vestiaire sculpté par le vent qui ne manque pas d'allure ! La garde-robe oscille entre une silhouette structurée et une silhouette floue, plus dans le volume. Résultat : une belle bouffée de légèreté tout en élégance !
AFP
La garde-robe oscille entre une silhouette structurée, ceinturée et une silhouette floue et volumineuse. Les vestes classiques sont twistées par les éléments et semblent figées par le vent. Un bustier long dont le mouvement semble figé se porte au dessus d'une chemise, un pan de veste au lieu d'être plaqué sur le corps s'en éloigne… La combinaison d'aviateur blanche semble encore plus allongée par l'ajout d'une rayure verticale de couleur orange. A noter enfin, un tailleur recouvert de plumes noires et blanches incroyablement sexy ! Un souvenir sans doute de cette balade dans les nuages. La palette des tonalités est automnale : kaki, marron, marine, noir, mais aussi de l'orange, et du blanc. Côté détails : des ceintures s'incrustent sur un blouson, elles grimpent dans le dos et sur le devant du vêtement. Bien pratique certains blousons ont des bretelles cousues à l'intérieur du vêtement qui permettent de le porter dans enfiler les manches et sans avoir à le tenir à la main, Le crêpe, la popeline, le Nylon du parachute sont les matières privilégiées
(FRANCOIS GUILLOT / AFP)
(BERTRAND GUAY / AFP)
Les paysages sculptés par le vent ont inspiré le designer Yoshiyuki Miyamae chez Issey Miyake. Les nuages cotonneux flottant dans un ciel d'azur, les fragiles ondulations rythmant la surface des lacs et des mers et les dunes de sable en constante métamorphose. Ce sont ces vents qui ont soufflé sur cette collection aérienne où le mouvement est constant sur chaque pièce de la collection. Le designer a fait appel à la technique de la 3D Steam Strech, qui est un prolongement des techniques telles que Pleats Please et A.POC. D'une simple pièce de tissu dans lequelle sont intégrés des motifs en fibre élastique d'abord invisibles, on obtient sous le simple effet de la vapeur un tissu en 3 dimensions aux multiples reliefs. Cette nouvelle matière strech, ni maille, ni plissé, enveloppe le coprs avec la légéreté d'un nuage.
(PATRICK KOVARIK / AFP)
(MIGUEL MEDINA)
(FRANCOIS GUILLOT / AFP)
(MIGUEL MEDINA / AFP)
(PATRICK KOVARIK / AFP)
Avec ses pantalons en cuir de couleurs vives noués à la taille, ses hauts en feuilles de daim formant une deuxième peau, un vent de légèreté a soufflé sur la marque espagnole Loewe. Le Britannique Jonathan Anderson dont c'était la première collection de prêt-à-porter féminin a proposé des tenues reprenant le cuir et le daim emblématiques de la marque madrilène de maroquinerie et prêt-à-porter fondée en 1846 mais assoupli les silhouettes avec des matières plus légères. Chargé de "reconfigurer les codes" de cette maison dont il a pris la D.A. en 2013, il explique avoir voulu un résultat moins rigide que par le passé. "Quand je suis allé en Espagne, j'ai trouvé que le lin, le coton, faisaient fondamentalement partie de la culture", raconte le jeune homme qui a par ailleurs sa propre marque, JW Anderson. "J'ai voulu m'éloigner des clichés. Quand je pense à une femme espagnole, ça ne m'évoque pas des structures rigides, nocturnes, je vois quelqu'un de libre. Je me suis dit que le lin et le coton, associés au cuir, pouvaient être modernes", poursuit le créateur. A noter un nouveau sac-puzzle. "L'idée, dit encore Jonathan Anderson, était de s'éloigner des sacs à structures rigides, je voulais quelque chose de plus souple, moins strict". Les couleurs évoquent tantôt la pierre et se font soudain éclatantes sur un pantalon en cuir : turquoise, jaune, rouge... Le créateur "travaille" à mettre en place des codes couleur pour la marque. "Je veux faire des expériences… Je pense que l'ennui est le plus gros problème dans la mode ", explique Jonathan Anderson. C'est aussi pour ne pas lasser le consommateur que certaines des tenues présentées sont proposées à la vente immédiatement, sans attendre l'arrivée du printemps.
(FRANCOIS GUILLOT / AFP)
(PIXELFORMULA/SIPA)
La peinture a inspiré Andrew GN qui a proposé plusieurs modèles aux inspirations fleuries pour des petites robes courtes parfaites pour le cocktail.
(BERTRAND GUAY / AFP)
(BERTRAND GUAY)
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