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Coup d'envoi des défilés masculins

Article rédigé par franceinfo - Corinne Jeammet (avec AFP)
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Après Londres et Milan, Paris a donné mercredi le coup d'envoi des collections masculines pour l'automne-hiver 2013/2014 avec des propositions multiples signées de jeunes créateurs. Coup de coeur de cette 1ère journée : Y Project par Yohan Serfaty. Il fait la démonstration qu'une mode créative peut être aussi portable.


Ici les tailles sont soulignées, voire marquées, soit par de larges ceintures à double boucle intégrées aux pantalons, soit par différentes formes et longueurs de ceintures au cuir patiné. Des volumes de vestes, manteaux ou parkas vont jusqu'à l'oversize. A noter une silhouette longiligne pour des blousons en cuir et sur des redingotes étirées symboliques de l'ADN d' Y. Project.
 (DR)
Pour sa 1re présentation dans le calendrier de la Fédération, le 100% cachemire de luxe un poil provoc’ avec ses imprimés feuilles de cannabis et ses impressions têtes de mort a aussi présenté une collection capsule faite en collaboration avec la Keith Haring Fondation, qui -en avril- fera l'objet d'une rétrospective au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris.
 (PATRICK KOVARIK / AFP )
Guillaume Henry s'installe dans un bureau façon années 50. Sur fond musical signé Boris Vian, l'homme Carven ressemble à un Tintin ou un Rouletabille: pantalons-bermudas droits ou pantalon cigarette. Le haut alterne vestes droites et blousons amples ou duffle-coats. Le créateur joue avec des manches et revers de couleurs différentes pour donner du rythme aux gris avec un bleu nuit ou avec du rouge.
 (PATRICK KOVARIK / AFP)
Dans le mélange des genres, Julien David joue l'association streetwear et luxe. Les pantalons sont retournés en bas pour donner de la décontraction à un costume en flanelle. Des manteaux noirs assez amples contrastent avec des bombers oversized sur des pantalons taille basse street. L'alpaga d'aspect "vieilli" et le velours côtelé donnent un côté décontracté. Les shorts sont larges.
 (FRANCOIS GUILLOT / AFP)
La collection "Shut your eyes to see" de Walter Van Beirendonck interpelle par ses mélanges de matières et de couleurs. Mais les défilés de mode du fantasque styliste belge offrent toujours une fantaisie créative jusqu'au clouwnesque, parfois, esprit décalé, loin de tout conformisme. Une touche de bonne humeur ! Le créateur a transformé les mannequins en faux martiens avec leurs oreilles couvertes de boucles façon soucoupes volantes avec antennes radars. 
 (FRANCOIS GUILLOT / AFF)
Le Japonais Arashi Yanagawa, qui a baptisé sa marque "John  Lawrence  Sullivan " en hommage à un boxeur US du XIXème siècle, se concentre sur une recherche de silhouette élégante aux lignes épurées avec pour base un travail de tailleur. Il expose sa vision d'une Afrique électrique rencontrant le dandy Anglais et une touche d'esprit tribal avec ses impressions florales. 
 (PIERRE VERDY / AFP)
L'italien Valentino a décidé d'adopter un air british grâce à jeu de carreaux, pied de poule et prince de Galles. La collection de Maria Grazia Chiuri et Pierpaolo Piccioli joue la carte du graphisme à fond, dans les imprimés ou les juxtapositions de noirs mat ou légèrement brillants grâce à de larges bandes de cuir qui s'incrustent au milieu d'une cape ou d'un manteau de laine.
 ( PATRICK KOVARIK / AFP)
  (FRANCOIS GUILLOT / AFP)
Chez Alibellus+, Tiki Kwan, d'origine hongkongaise, a essayé de recréer le look des noctambules fréquentant les Bains Douches, la Piscine ou  le Palace, en 1980-1990. Résultat ? Des mannequins tout de noir vêtus ou presque (voici du pourpre) en pantalons à taille haute ceinturée en skaï, des chemises ou T-shirt à manches longues en dentelle ajourée ou un perfecto en fausse fourrure.   
 (DR)
Chez Mugler, les vêtements s'inspirent de la culture pop asiatique, de la technologie, de l'uniforme, entre autres. Pour cette collection de Romain Kremer, sous la houlette du Nippo-Italien Nicola Formichetti, le vestiaire, s'assagit dans ses coupes mais se dynamise avec des touches de fluos. Certains manteaux sont construits comme des armures et des ensembles futuristes font ressembler les mannequins à des commandos marine.
 (Corinne Jeammet)
Raf Simons a dévoilé sa collection masculine éponyme en faisant la démonstration d'un savoir-faire rigoureux au service d'une mode recherchée mais sans effet inutile. Les manteaux redingote sont de belle facture, les pantalons ont un air familier. Les détails petit-à-petit prennent de l'importance. Les cols et poignets de chemises s'agrandissent.
 (PIERRE VERDY / AFP)

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