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Clap de fin de la Paris Fashion week automne-hiver 2017-18, en 15 images
Article rédigé par
franceinfo
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Corinne Jeammet (avec AFP)
France Télévisions
Publié le 23/01/2017 09:59
Mis à jour le 23/01/2017 11:00
La Fashion week masculine s'est achevée le 22 janvier après 5 jours de défilés et 50 shows automne-hiver 2017-18. La formule du co-ed -consistant à faire défiler ensemble hommes et femmes- adoptée à Londres et Milan, a fait des adeptes à Paris. Grandes tendances : le rajeunissement du costume, des slogans revendicatifs, le retour des logos détournés, une dégaine plus décontractée, plus ado.
PATRICK KOVARIK / AFP
Les couleurs automnales réchauffent la collection masculine avec des tons rouille et kaki ou jaune vif. Les pantalons se portent courts et resserrés au-dessus de la cheville. Le directeur artistique Yusuke Takahashi, inspiré par "l'air de la forêt", a conçu un vestiaire plein de confort pour la ville et la nature, avec des bottines plates et sportwear, et des grandes parkas légères.
(IAN LANGSDON)
Le costume sur le déclin ? Pas chez Yohji Yamamoto qui reformule le costume trois pièces, version cool et confortable.
(IAN LANGSDON)
La formule consistant à faire défiler en même temps hommes et femmes, adoptée par de nombreuses marques à Londres et Milan, a fait des adeptes à Paris parmi les jeunes créateurs mais aussi du côté de griffes comme Paul Smith. Cette fusion est une étape naturelle pour le créateur, qui a lancé sa première collection pour homme en 1970 et pour femme en 1994. Comme ses collections féminines ont toujours été en lien avec celles de l’homme, notamment avec l’accent mis sur le costume, c’est une étape naturelle de renforcer cette corrélation.
(PATRICK KOVARIK / AFP)
(PATRICK KOVARIK / AFP)
Avec un herbier imprimé sur son t-shirt, des fleurs des montagnes brodées sur son pull irlandais, ses chaussures de marche et sa gourde, le jeune urbain d'Andrea Crews "redécouvre les joies de la nature", explique sa créatrice, Maroussia Rebecq. L'imprimé camouflage, dans une version florale, devient "camoufleur". Il s'agit de "transformer ces signes super forts et guerriers en quelque chose de beaucoup plus naturel".
(LAURENT BENHAMOU/SIPA)
Chez Kenzo, dernier défilé de la Fashion week masculine, le show est installé dans un grand hangar. Les backstages sont sous le nez des journalistes et acheteurs. Les coulisses -maquillage, couturière, photographe et mannequins- tiennent lieu de décors. La collection Co-ed, qui s'inspire du surf en zone arctique, conjugue protection contre les éléments et sensibilité urbaine. Couleurs vives, imprimés tigrés géométriques, carreaux et motifs losanges, fleurs hawaïennes côtoient des thèmes végétaux arctiques
(PATRICK KOVARIK / AFP)
(CHRISTOPHE PETIT TESSON/EPA/MaxPPP)
Chez le créateur Hiromichi Ochiai pour la marque japonaise Facetasm, la silhouette est oversize, les vêtements s'accumulent pour une allure streetwear colorée, "chaotique mais sophistiquée". Sur l'une des silhouettes féminines, la nuisette se superpose à une combinaison en doudoune noire. Ces jeunes urbains ont des marques sur les joues, qui font penser de loin à de l'acné ou à des traces laissées par l'oreiller, et portent parfois un masque sur la bouche.
(CHRISTOPHE PETIT TESSON)
(PHOTOSHOT/MAXPPP)
La collection "Destroys" de Sankuanz explore les relations entre l'Homme et les Sciences actuelles et futures. Des costumes et des parkas primitifs surpiqués, des combinaisons avec des bandes industrielles, ainsi que des combinaisons de protection biochimique, issus de matériaux DuPont, sont décorés de symboles et d'emblèmes insinuant danger ou rébellion tels que «Immigrant», «Pollution visuelle», «Sélection naturelle», «Massacre» et «Destruction». Zhe a créé ses propres textiles mais également employé des matériaux industriels comme l’UMWPE et de la fibre d’aramide qui est également utilisé dans les costumes spatiaux de la NASA.
( WWD/Shutterstock/SIPA)
Masanori Morikawa mêle des esthétiques orientales au Dadaïsme pour sa collection Blue. La collection s’inspire de la couleur bleue qui symbolise au Japon les sentiments sauvages, rebelles et destructeurs de l'ado. Les t-shirts sont illustrés par le designer londonien Charles Anastase. Le Jimbei, vêtements d’été traditionnel, est proposé en cuir. Les références musicales sont récurrentes : sacs à main ampli, prises jack sur les ceintures, lacets et détails sur les mocassins preppy. Les pièces femme, elles, évoluent vers des kilt écossais déconstruits et des vestes courtes en peau de mouton.
(WWD/Shutterstock/SIPA)
Pour se couvrir la gorge, le créateur belge Glenn Martens, à la tête de Y/Project, a imaginé une écharpe semblable à celles des supporters de foot mais à l'effigie de Joséphine, Napoléon, Henri VIII... "Il y a des liens entre certaines figures royales et les pop stars d'aujourd'hui. Henri VIII était le Kanye West de son époque", assure le styliste. Sa collection streetwear, teintée d'influences historiques, prend des formes ondulées, avec des pantalons tire-bouchonnés et des manches de veste qui se tordent en vagues successives.
(PATRICK KOVARIK / AFP)
Dans l’univers surréel et fantaisiste de Henrik Vibskov, des performances yogistes s’alignent dans des mouvements synchronisés dans un temple couleur rouille. L'harmonie du corps et de l’esprit sont la clé du bien-être et du bonheur. Variétés de matières et de coupes : fibres de laine, jacquards tissés en France, épais jeans lavés et délavés, coton anglais huilé, imprimés plissés, thermo manteaux à base de plastiques recyclés et d’empiècements de mailles fabriqués au Danemark. L’oeil est stimulé par les formes rondes et les rayures, assemblées et plissées ou imbriquées en différentes couches. Les couleurs et le travail des imprimés nous rappellent les jouets en bois, les puzzles, et les jeux de sociétés des années 60.
La styliste avait quant à elle invité ses amis à défiler !
(Agnès.B)
Rynshu revient à ses origines et reprend le nom sous lequel il avait fait ses débuts lors de ses premiers défilés parisiens : YAMAJI RYNSHU. Le thème de la collection est la modernité à la Japonaise en s’inspirant du kimono classique « Tomesodé ». Grâce à son système de boutons alignés à l’horizontale, les pièces peuvent être portées près du corps ou tout en ampleur et en décontraction. A l’instar du kimono traditionnel, les manches Tomesodé font office de poche. Les bottes sont en jacquard de soie traditionnellement utilisé pour les ceintures de kimono.
(Rynshu)
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