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Clap de fin de la Fashion week masculine printemps-été 2017, en 20 images
Article rédigé par
franceinfo
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franceinfo Culture (avec AFP)
France Télévisions
Publié le 27/06/2016 13:57
Mis à jour le 06/12/2016 06:30
Parmi les tendances remarquées pendant la PFW, le sportswear et le streetwear s'affrontent. Les vêtements amples et surtout les combinaisons de travail s'imposent. Une nouvelle fois, la garde-robe masculine flirte avec la féminine avec l'arrivée de longues tuniques à porter sur le pantalon. Des lanières, des sangles et des cordes s'enroulent sur le corps. Coup de projecteur en 20 images fortes.
PATRICK KOVARIK / AFP
Le Britannique Paul Smith veut rester "extrêmement positif" dans sa collection. Malgré le Brexit, "la vie continue", a lancé le créateur qui a célébré le tartan version rasta : les influences jamaïcaines et les symboles Peace and Love se mêlent aux motifs écossais et aux pulls de cricket. La combinaison de travail est agrémentée d'un col multicolore ou elle est déclinée à carreaux. Tout est fait pour égayer la vie.
(PATRICK KOVARIK / AFP)
Chez Kenzo, les Américains Carol Lim et Humberto Leon ont rendu hommage à la culture du clubbing des années 1990 dans un défilé survitaminé, mêlant la collection masculine à des silhouettes féminines. "L'âme d'une ville réside dans sa vie nocturne. Nés à Los Angeles, nous avons grandi avec les clubs de la côte ouest, rêvant aux nuits new-yorkaises", expliquent les deux créateurs quadragénaires dans leur note d'intention. Les jaunes sont acides, les imprimés psychédéliques. Avec les mini-shorts, les chaussettes se portent bien remontées. Le corsaire moulant est une autre option. Les filles sont juchées sur des chaussures à plateforme très disco.
(YOAN VALAT/EPA/MaxPPP)
Dries Van Noten s'est inspiré de la résidence de William Morris, initiateur du mouvement Arts and Crafts : le manoir de Kelmscott dans la région anglaise des Cotswolds. La collection mêle motifs de tapisseries anciennes et tissus camouflage. Devant un immense mur de phares d'automobiles, imaginé par la compagnie du théâtre Royal de Luxe, le créateur belge a présenté des silhouettes fluides aux coupes larges. Les manteaux longs ou les parkas se portent sur des bermudas ou des shorts, parfois rangers aux pieds. Les pulls frangés et les pantalons pattes d'éph défilent dans une ambiance de bergerie, avec cloches et sonnailles.
(Swan Gallet/WWD/Shutter/SIPA)
(FRANCOIS GUILLOT / AFP)
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Dans le droit fil de la collection précédente qui s'inspirait d'un skateur nourri de musique new wave, Kris Van Assche, a puisé une partie de ses références dans les années 1980 pour une allure de rebelle strict. "J'ai voulu que la rigueur qu'on connaît bien chez Dior cohabite avec l'énergie de la jeunesse, faire contraster le romantisme de la new wave avec le streetwear", explique le créateur belge. "Je regarde du côté de souvenirs personnels, de très bons souvenirs, la découverte de la musique new wave, The Cure, The Sisters of Mercy". Ici, une veste noire structurée, en lainage, s'agrémente de bords-côtes, bandes extensibles qui constituent les bords des sweat-shirts. Le pantalon qui l'accompagne, à la coupe ajustée et courte, se pare de boucles métalliques à l'esprit punk et s'accompagne de rangers.
(YOAN VALAT/EPA/MaxPPP)
(WWD/Shutterstock/SIPA)
L'Afrique était au cœur de la collection Vuitton qui a emprunté aussi à l'esthétique punk londonienne. Avec un vestiaire aux tons beige, chocolat, kaki, le Britannique Kim Jones, a évoqué le continent de son enfance passée au Kenya et au Botswana. Chaussé de sandales de sport, le voyageur porte une chemise en soie à motifs ou une veste saharienne. Des têtes grimaçantes de rhinocéros ou de girafes s'impriment sur les vêtements et les sacs, fruits d'une collaboration avec les frères et artistes britanniques Jake et Dinos Chapman.
(Thibault Camus/AP/SIPA)
Chez Lanvin, Lucas Ossendrijver a imaginé une collection dédiée au travail de la main : "j'ai pris le parti de la générosité et de la créativité. Cette collection ne parle pas d'un unique concept mais de l'idée d'un collage, fait de possibilités différentes. C'est une histoire de liberté", confie-t-il. Des cordes s'attachent à la ceinture, des bandes et des sangles ponctuent les silhouettes romantiques imaginées par le créateur. La collection s'inspire du vestiaire urbain avec ces pantalons d'ouvriers aux revers raccourcis, les lacets colorés ou son blouson en cuir.
(PATRICK KOVARIK / AFP)
La collection de l'Américain Rick Owens s'intitulait "walrus" (morse), animal dont les pattes rappellent les pantalons des modèles, oversize, qui recouvrent les chaussures et traînent par terre, entravant même parfois la marche. Les pantalons se doublaient parfois d'une deuxième paire, flottant devant la première, qui renforçait l'impression d'abondance de matière. Les silhouettes étaient enveloppées dans une avalanche de drapés, le tissu s'entortillait autour du corps pour des silhouettes sculpturales. Ce dernier a cité la couturière Madame Grès, comme l'une de ses références.
(PATRICK KOVARIK / AFP)
(PATRICK KOVARIK / AFP)
Valentino propose une garde-robe classique et pratique déclinée autour des basiques que sont la chemise, la veste, le pull et le pantalon à pinces. Maria Grazia Chiuri et Pierpaolo Piccioli se sont inspirés de l'exposition "Unfinished : Thoughts Left Visible", que le Metropolitan Museum de New York consacre au thème du "non fini". "Qui peut dire qu'une œuvre est finie ?", s'interrogent les deux créateurs qui ont travaillé sur l'idée d'inachevé. Résultat: des doublures non cousues qui créent des effets de superpositions ou encore des points de couture "lents" qui donnent l'impression de faufilages oubliés.
(CHRISTOPHE PETIT TESSON/EPA/MaxPPP)
(Patrick KOVARIK / AFP)
Intitulée "Salami - The Kitchen of The Non Existing", la collection d'Henri Vibskov alliait mode et viande à une époque où l'on nous recommande de manger sainement. Les arts martiaux tiennent une place importante dans l'inspiration des silhouettes, à travers de nombreuses coupes de kimono. La calligraphie a également été utilisée pour représenter des salamis et des doughnuts dans des versions poétisées.
(Henrik Vibskov)
Retour dans le passé pour Sean Suen qui évoque dans sa collection la "China fever" qui a chamboulé les pays occidentaux au XVIIIe siècle. Le créateur reconstruit et déconstruit les modes de l'Est et de l'Ouest. Il choisit des couleurs kaki et blanche pour représenter sa vision de l'Europe alors que le noir et le bleu foncé témoignent du charme oriental mystérieux. La grande veste revers est parsemée de fermetures éclair. Quant à l'imprimé "Nouveau Obscure" sur la veste soyeuse, elle reflète un sentiment de liberté, de jeunesse décomplexée dans un monde urbain moderne. Un premier défilé au sein du calendrier très réussi, une collection moderne, portable et raffinée. J'attends avec impatience le prochain.
(WWD/Shutterstock/SIPA)
Du streetwear, des silhouettes unisexes et un esprit recyclage ont agrémenté le défilé Andrea Crews sur le thème du travail. Des sweats sont frappés du mot "work", une casquette proclame "en grève", les mannequins portent des vestes façon bleu de travail, des tabliers, des combinaisons orange, des jupes en bâche de protection. L'inspiration n'est pas directement liée à la loi travail, précise toutefois la directrice artistique de la marque, Maroussia Rebecq, mais plus "une référence aux ouvriers, à la lutte des classes en général, à quelque chose de plus historique".
(MATTHIEU ALEXANDRE / AFP)
Lemaire propose plusieurs tuniques plus ou moins longues portées au-dessus de pantalons, comme des vêtements traditionnels islamiques. Quant à la combinaison de travail, elle est plus militaire chez Lemaire.
(FRANCOIS GUILLOT / AFP)
Agnès b. pap masculin pe 2017, à Paris.
(Agnès B.)
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