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Avec sa haute coiffure, Charlie Le Mindu vénère le cheveu
France Télévisions
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Avec sa haute coiffure, Charlie Le Mindu a conquis la planète. Couturier et coiffeur, il est connu pour manier le cheveu naturel comme une matière textile. Il les dresse en casques à écailles, en gigantesques corolles ou en drapés sculpturaux, jaillis de son imaginaire teinté de culture underground. Il surprend, parfois dérange mais ne laisse pas indifférent. Retour sur son défilé "Métal Queen".
A Paris, en marge de la semaine de la haute couture, dans une boutique branchée du Marais, il a ravi un public hétéroclite venu découvrir sa dernière collection. Baptisée "Métal Queen", cette collection printemps-été 2013 est un hommage à la chanteuse canadienne de métal et de jazz, Lee Aaron, et comprend 11 modèles, tous noir et blanc : assemblages de coiffes et de perruques élancées, étirées, sculptées, portées sur des robes fourreaux et des bustiers ornés de tresses, de franges soyeuses ou de cascades de mèches.
Un défilé de haute coiffure inspiré de la haute couture
Au son d'une musique électro-punk, des créatures défilent vêtues aussi de plastrons en nattes sur leurs poitrines dénudées. Cette collection nait des clichés de la haute couture : la pause mannequin, le placement de main, l’excès, le glamour, le pouvoir mais aussi une sexualité revendiquée et assumée. "500 heures de travail pour une pièce en moyenne mais le principe est simple, c'est comme pour la haute couture: je mets toute ma passion au service d'une création faite en cheveux, quelle qu'elle soit", explique le jeune homme au regard rieur balayé par deux paupières tatouées des mots "gipsy" et "king". Un clin d'oeil à son père, "tzigane, nomade et rugbyman", dit-il. Sa mère ? "Elle est surtout fan de chirurgie plastique", répond-il, interrogé sur celle dont la musique - "Patti Smith, les Pink Floyd, Iron Maiden" - a bercé son enfance.
Un défilé de haute coiffure inspiré de la haute couture
Au son d'une musique électro-punk, des créatures défilent vêtues aussi de plastrons en nattes sur leurs poitrines dénudées. Cette collection nait des clichés de la haute couture : la pause mannequin, le placement de main, l’excès, le glamour, le pouvoir mais aussi une sexualité revendiquée et assumée. "500 heures de travail pour une pièce en moyenne mais le principe est simple, c'est comme pour la haute couture: je mets toute ma passion au service d'une création faite en cheveux, quelle qu'elle soit", explique le jeune homme au regard rieur balayé par deux paupières tatouées des mots "gipsy" et "king". Un clin d'oeil à son père, "tzigane, nomade et rugbyman", dit-il. Sa mère ? "Elle est surtout fan de chirurgie plastique", répond-il, interrogé sur celle dont la musique - "Patti Smith, les Pink Floyd, Iron Maiden" - a bercé son enfance.
Les cheveux, "sa matière fétiche"
"Les cheveux (humains) c'est ma matière fétiche. C'est facile à travailler", explique-t-il, en évoquant leur provenance "européenne", Hairdreams, une société autrichienne devenue son sponsor, qui s'approvisionne et vend dans le monde entier. Il fait ses armes à 13 ans à Bordeaux : "Je faisais des mises en plis, du classique mais je me suis vite ennuyé", raconte l'artiste, né en 1986. Ce qui l'inspire, dit-il, ce sont celles qu'il nomme "les femmes de pouvoir: Nina Hagen, Grace Jones, Rossy de Palma".
Le concept du "salon pop up" à Berlin
A 17 ans, il part pour Berlin "sans parler allemand, ni anglais, et sans argent". Attiré par sa culture underground, il côtoie le milieu de la nuit et commence à couper les cheveux dans les clubs qu'il fréquente, lançant le concept du "salon pop up". "Je m'amusais bien mais c'était dur d'être créatif là-bas", commente-t-il. Il décide alors de tenter sa chance à Londres. Son premier défilé a lieu en 2009. Le succès est immédiat. L'icône et chanteuse Lady Gaga fait appel à lui, première d'une longue série de célébrités. Aujourd'hui Charlie a un studio dans l'est de la capitale britannique où il travaille avec une dizaine de personnes et un salon chez Harrods.
A 17 ans, il part pour Berlin "sans parler allemand, ni anglais, et sans argent". Attiré par sa culture underground, il côtoie le milieu de la nuit et commence à couper les cheveux dans les clubs qu'il fréquente, lançant le concept du "salon pop up". "Je m'amusais bien mais c'était dur d'être créatif là-bas", commente-t-il. Il décide alors de tenter sa chance à Londres. Son premier défilé a lieu en 2009. Le succès est immédiat. L'icône et chanteuse Lady Gaga fait appel à lui, première d'une longue série de célébrités. Aujourd'hui Charlie a un studio dans l'est de la capitale britannique où il travaille avec une dizaine de personnes et un salon chez Harrods.
"C'est le bon goût du mauvais goût que j'aime ici, il est drôle, il m'inspire. La beauté c'est d'abord une question de bien-être intérieur", dit-il. "C'est un génie, il est créatif, innovant, talentueux ! ", s'exclame son ami et figure newyorkaise de la mode André J, mannequin Noir transsexuel barbu aux longs cheveux venu défiler pour lui à Paris.
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