Créée en mai 1968, "Maria de Buenos Aires" marque la première collaboration de deux figures emblématiques de la culture argentine, le poète Horace Ferrer et le musicien et compositeur Astor Piazzolla. Sur un livret de Ferrer, Piazzolla signe ici son unique opéra. Une "operita" comme il l'appelait, en deux parties et 16 tableaux repris ici par un fin connaisseur du tango, le chorégraphe Matias Tripodi, venu en Alsace transmettre la culture du tango au ballet du Rhin.J'ai essayé surtout de transmettre les idées, les images, les ambiances et les sentiments du tango aux danseurs, pour qu'avec leurs codes, leurs possibilités de liberté de mouvement, ils puissent réinventer ces images.Matias Tripodi, chorégraphe "Maria de Buenos Aires" Opéra national du Rhin "Maria de Buenos Aires" Opéra national du Rhin - () Une première pour les danseursPour le ballet, cette incursion dans le monde du tango est inédite. Les danseurs ont dû apprivoiser cet univers, ses codes, sa sensualité. Une révélation pour eux. Le travail des pas, le contact et la relation entre les danseurs, je trouve cela incroyable. C'est un peu comme si vous deviez dessiner la musique avec tout votre corps. Xing Dongting, danseuse du ballet de l'ONR"Maria de Buenos Aires" - Opéra-tango d'Astor Piazzolla et Horace Ferrer - production Matias Tripodi / Opéra national du Rhin - jusqu'au 17 mai 2019