Stéphane Bern se régale des "Piques et Répliques de l'Histoire"
Passionné d’histoire depuis toujours, Stéphane Bern n’en est pas à son premier ouvrage. Cette année, il publie "Piques et Répliques de l’Histoire" aux éditions Albin Michel. Recueil des jeux de mots des personnalités historiques, Bonaparte, Rivarol, Talleyrand ou Charles de Gaulle, les grands noms de l’Histoire de France sont rassemblés autour de cette passion commune pour les mots d’esprit.
Rivarol : Je peux faire un bon mot sur n’importe quel sujet
Extrait de "Piques et Répliques de l'Histoire", de Stéphane Bern, aux éditions Albin Michel
Louis XVI : Ah oui, même sur moi ?
Rivarol : Non, le Roi n’est pas un sujet.
Monsieur le Général de Gaulle, que pensez-vous du Général Juin ?
Extrait de "Piques et Répliques de l'Histoire", de Stéphane Bern, aux éditions Albin Michel
De Gaulle : Juin, mais de quelle année ? (Parce que Juin a rejoint De Gaulle tardivement, en 42)
Quelques-unes des citations pourraient paraître bien contemporaines, si on les sort de leur contexte historique, comme la suivante, de Napoléon Bonaparte : "Ceux qui me trouvent trop jeune reconnaîtront bien vite leur erreur, car dans six mois j’aurais Milan" que Stéphane Bern s’empresse de commenter : "On peut penser au Président évidemment, c’est le plus jeune président de la Vème République" et de continuer : "Il se trouve que je ne prends jamais position en terme politique. Je n’ai jamais utilisé mes émissions pour dire pour qui je votais. […] Et puis dimanche soir avec Line Renaud, nous sommes allés vaillamment danser et fêter ça, parce que c’était une victoire d’une certaine forme de démocratie je trouve."
Et lorsqu’on lui demande s’il se voit ministre de la culture, il ne peut s’empêcher de répondre : "Non, franchement je n’ai aucune légitimité pour ça. Je suis animateur, j’aime l’Histoire, le patrimoine, je fais ça très bien sur France Télévisions, je n’ai pas besoin de ça. Je ne brigue aucun poste." Stéphane Bern ne manque pas de rappeler qu’il ne prend pas plus parti pour un président que pour un autre : "Je m’abrite derrière les mots des autres. C’est comme pour les présidents, je les défends tous, je n’en soutiens aucun."
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