Sépulture de l'écrivain Michel Déon : Paris travaille sur l'achat de concessions
Le Conseil de Paris a voté le 21 mars la mise ne place d'un groupe de travail qui devra réfléchir aux possibilités de pouvoir vendre une concession intra muros pour une inhumation qui "ne respecte pas les règles actuelles".
Faire évoluer les règles
L'inhumation à Paris, comme le demandait la famille de Michel Déon, écrivain mort en Irlande fin décembre 2016 à l'âge de 97 ans, a fait polémique ces dernières semaines. "Je partage l'idée selon laquelle Michel Déon devrait trouver à Paris la sépulture à laquelle son œuvre le destine", avait finalement écrit la maire de la capitale en février dernier. La mairie avait invoqué les "règles fixées par le Code général des collectivités territoriales" pour ne pas pouvoir accorder l'inhumation à Paris. Michel Déon, n'étant ni domicilié, ni électeur ni décédé dans la capitale, ne remplissait pas les conditions.
Pénélope Komitès, adjointe de la maire Anne Hidalgo chargée des affaires funéaires, a rappelé que les cimetières parisiens intra muros ne pouvaient proposer chaque année que quelque "150 emplacements contre 5000 demandes d'achat".
Soutien des écrivains
Jean-Baptiste de Froment (LR) a lors du débat rappelé l'"épisode pathétique" de l'affaire de la sépulture de l'écrivain membre de l'Académie française, dont la situation a été "débloquée par enchantement". Anne Hidalgo avait au bout que quelques jours de polémique informé la famille de Michel Déon qu'elle avait demandé aux services municipaux de "trouver une sépulture parisienne" pour "ce grand écrivain".
Une centaine d'écrivains et éditeurs dont Emmanuel Carrère, Antoine Gallimard, Michel Houellebecq ou Amélie Nothomb, avaient signé un texte pour demander à la mairie de Paris de donner à l'auteur de "Un Taxi Mauve" cette sépulture parisienne.
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