Salon du livre : très peu d'auteurs vivent de leur plume
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À l'occasion de l'ouverture du Salon du livre de Paris, France 3 se pose la question : peut-on vivre facilement en ne faisant que vendre ses livres ?
Le Salon du livre de Paris s'ouvre ce jeudi 17 mars dans la soirée. Les lecteurs vont pouvoir rencontrer les auteurs. Mais ces derniers parviennent-ils tous à vivre en s'appuyant sur les ventes seules de leurs ouvrages ? Non. La plupart sont soumis à la précarité.
Marianne Rubinstein publie depuis 2002. Ses livres rapportent au maximum 5 000 euros par an à celle qui a déjà écrit 10 livres. Elle doit ainsi poursuivre sa carrière de professeur. "J'aime mon travail, mais c'est nécessaire économiquement. Je ne peux pas vivre de ma plume", explique-t-elle à France 3.
Les best-sellers dominent
Les auteurs sont moins de 6 000 auteurs à espérer gagner peut-être un Smic. Beaucoup ont recours aux "à côté" comme des interventions en milieux littéraires ou scolaires. Ce n'est pas le cas pour Franck Thilliez, auteurs de thrillers à succès. Lui vit confortablement, mais reste discret sur ses revenus. Chaque année, il vend plusieurs centaines de milliers de livres.
100 000 auteurs publient chaque année, mais ils ont du mal à trouver leur place sur un marché où les best-sellers dominent. Mais ils se disent attachés à leur art et insistent sur le besoin d'écrire.
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