Salon du livre 2013 : de nombreux visiteurs mais peu d'acheteurs
Du côté des éditeurs, on note que les ventes ont surtout profité aux auteurs "connus" et à ceux qui étaient venus signer sur le salon. "Pour les signatures, la prime va effectivement aux auteurs médiatiques", explique à Livres hebdo Jean-Marc Levent, directeur commercial chez Grasset , qui a notamment bien vendu les livres d'Amin Maalouf, d'Alexandre Jardin ou de Jeannette Bougrab, l'ancienne secrétaire d'état à la jeunesse et à la vie associative, venue dédicacer "Ma république se meurt".
Même constat chez Fayard, où l'on enregistre un chiffre d'affaires équivalent à l'année dernière, grâce aux signatures d'auteurs emblématiques comme Frédéric Lenoir ou Jean-François Kahn. Olivier Place, directeur des librairies Flammarion remarque également que "Hors dédicaces, les ventes se révèlent relativement molles". "Les gens viennent pour voir les auteurs", note Alexandra Wagnon, la responsable du stand Univers poche.
Belle fréquentation le dimanche
Le salon a fait le plein samedi matin, moins en deuxième partie de journée, tandis que les &lles étaient bondées le dimanche topute la journée. Chez Glénat, on s efélicite d'une très bonne fréquentation, sans doute boostée par l'exposition Titeuf. Sur le stand Lattès, Grégoire Delacourt a fait carton plein avec 500 exemplaires vendus pour ses trois livres, dont 200 pour le dernier "La première choses qu'on regarde", tout juste paru. La Roumanie a offert de belles ventes à Gallimard, avec le roman de Gabriella Adamesteanu "Une situation provisoire", devant le dernier livre de David Foekinos. Le stand de la Roumanie, tenu cette année par la Fnac, a d'ailleurs connu un beau succès. Les visiteurs n'ont pas non plus boudé l'espace dédié à Barcelone "Nous avons eu un public de fins connaisseurs, qui sont venus chercher au salon ce qu'il ne trouve pas ailleurs le reste de l'année", souligne Elodie Perthuisot, directrice du livre à la Fnac.
Nourritures terrestres
Peut-être grâce aux parfums alléchants dégagés par les multiples démonstrations de cuisine, le Square culinaire a emporté le morceau, autant auprès du public que des professionnels. Emmanuel Konstatin, responsable de la librairie Eyrolles au square culinaire, confie à Livres Hebdo que certains titres, comme "Cantine California" (Hachette pratique), se sont arrachés. "C'est un coup d'essai qui approche le coup de génie", s'enthousiasme le libraire, qui espère la reconduction pour l'année prochaine.
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